Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Protection du commerce organisé et traçabilité des produits Examen des projets de budget des ministères du Commerce et de l'Artisanat, de l'Industrie et de la Technologie
Plusieurs conseillers ont mis l'accent sur l'impact du commerce parallèle sur le commerce intérieur, rappelant l'urgence d'observer la rigueur requise pour protéger le commerce structuré. Sachant que le petit commerce (détaillants et grossistes) compte 85% du chiffre d'affaires du commerce de distribution. Ils ont insisté sur l'application «des mesures de protection du commerce organisé afin qu'il demeure la seule règle économique ». Ils ont fait savoir que le commerce parallèle est une entrave à la bonne marche du secteur et un handicap pour bon nombre de familles. La contrefaçon est aussi problématique que le commerce parallèle. Pour certains conseillers, la contrefaçon est aussi néfaste que le commerce parallèle car elle menace le produit local et les revenus de plusieurs producteurs. Un conseiller a même fait savoir que des produits contrefaits sont «exposés à l'aéroport Tunis. Carthage et dans de grandes surfaces». En général les marchandises importées, parfois peu utiles, affectent la balance commerciale et concurrencent la production locale. Contrôle des prix et de la qualité Des conseillers ont évoqué les circuits de distribution comme étant un facteur de maîtrise du marché , la maîtrise des prix, notamment pour ce qui concerne les produits libres, le contrôle des prix et la lutte contre les intermédiaires et les intrus dans le domaine commercial, le renforcement du contrôle de la qualité et de la traçabilité des produits, surtout ceux faisant l'objet de publicité TV, tout en faisant allusion aux normes de sécurité sanitaire des produits de consommation. Le contrat de franchise a également suscité l'attention de certains conseillers. Par ce contrat, le propriétaire d'une marque ou d'une enseigne commerciale accorde le droit de son exploitation à une personne physique ou morale pour la distribution de produits ou la prestation de services moyennant une redevance. Un conseiller a insisté sur l'importance du commerce avec les pays africains, un marché prometteur et peu exploité par la Tunisie. « On parle beaucoup de l'Afrique en Tunisie, mais il est utile de promouvoir les conventions avec ces pays, de mettre en place un mécanisme de privilèges en faveur des exportateurs tunisiens, d'encourager les jeunes diplômés à lancer des projets commerciaux dans les pays africains ». S'agissant du secteur de l'industrie, les conseillers ont axé leurs interventions sur l'avancement du projet de création d'une raffinerie à Skhira et sur les programmes du ministère en matière d'énergies nucléaire et solaire. Ils ont demandé des éclairages sur les projets du ministère en matière d'équipement du Groupe Chimique en moyens de lutte contre les émissions de gaz chimique ainsi que dans le domaine de la mise à niveau des entreprises innovantes. Ils ont recommandé l'organisation de sessions de formation au profit des agents des structures d'appui à la création de projets, l'actualisation des études publiées sur le portail de l'industrie. Les budgets en chiffres •Les dépenses de gestion, de développement et les fonds spéciaux du trésor du ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche pour l'année 2011 ont été fixées à 858,406 millions de dinars, contre 813,429 millions de dinars en 2010. Les dépenses sont réparties comme suit : – Dépenses de gestion : 262,576 millions de dinars. – Dépenses de développement : 567,330 millions de dinars. – Fonds spéciaux du trésor : 28,500 millions de dinars. •Les dépenses de gestion, de développement et les fonds spéciaux du trésor du ministère de l'Industrie et de la Technologie pour l'année 2011 ont été fixées à 971,001 millions de dinars, contre 899,512 millions de dinars en 2010. Les dépenses sont réparties comme suit : – Dépenses de gestion : 596,725 millions de dinars. – Dépenses de développement : 282,276 millions de dinars. – Fonds spéciaux du trésor : 94,000 millions de dinars. •Quant aux dépenses de gestion, de développement et les fonds spéciaux du trésor du ministère du Commerce et de l'Artisanat pour l'année 2011, elles ont été fixées à 789,810 millions de dinars, contre 818,281 millions de dinars en 2010. Les dépenses sont réparties comme suit : – Dépenses de gestion : 758,323 millions de dinars. – Dépenses de développement : 28,487 millions de dinars. – Fonds spéciaux du trésor : 3,000 millions de dinars.