En dépit de la parité, le partage des points ne fait pas les affaires des deux équipes... Entre deux formations aux ambitions identiques, soit le maintien, cette confrontation directe venait à point nommé pour du moins finir l'année en beauté pour l'équipe hôte, voire accrocher la première moitié du tableau pour les visiteurs. L'ASG avait certes accusé le coup chez les nordistes du CAB, vainqueurs à la régulière des sudistes. Toutefois, les prémices d'un redressement sont plus que visibles sous la conduite de Mohamed Jouiri. Du côté de l'Espoir de Hammam-Sousse, le onze à Robertinho engageait cette rencontre avec un moral au beau fixe suite à la victoire obtenue face aux Béjaois. Une équipe de l'Espoir revigorée par un bilan comptable qui en dit long sur ses ambitions et ses potentialités. Et pour cause, avec 15 points au compteur, l'Espoir pouvait voire venir... L'Espoir, un cran au-dessus... Chez les locaux, et en dépit d'une cascade d'absences pour plusieurs raisons (résiliations, blessures et sanctions), l'ASG récupérait toutefois le transfuge du CSS, Orok, ainsi que Baghdadi. Toutefois, les Gabésiens sont en passe de se renforcer par l'apport du Guinéen Ismail Bangoura et du globe-trotter Achref Khalfaoui, lui aussi dans la ligne de mire de l'ASG. L'ESHS débute la rencontre en trombe, se créant une occasion de scorer d'entrée. Hammam-Sousse pousse mais le bloc assez dense des locaux ne laisse entrevoir aucune faille. Bachouche et Soltani multiplient les appels et contre-appels mais Boucharbia veille au grain. A la demi-heure de jeu, Soltani s'écroule dans la surface de réparation suite à un contact avec Boucharbia mais l'arbitre ne bronche pas. Quelques minutes plus tard, Orok se présente seul face au gardien mais tergiverse au moment de conclure. Côté Aveniristes de Gabès, Aouichaoui a beau se démener en long et en large, il ne trouvera pas la faille, encore moins le relais nécessaire pour s'engouffrer dans les rares brèches de l'Espoir. En somme, nous eûmes droit à une légère domination de l'ESHS lors de la première période, sans résultat toutefois. De retour des vestiaires, le rythme monte d'un cran, Slim Jédidi calme les esprits suite à beaucoup d'engagement de part et d'autre, alors que sans s'emballer, le match pouvait toutefois basculer vu la volonté d'en découdre des deux côtés. C'est toutefois dos à dos que les deux équipes prennent le chemin des vestiaires. Un point de gagné ou deux points de perdus?