Au moyen d'un programme audacieux et réaliste, la direction du Changement a sans doute gagné la bataille des valeurs et de la cohésion nationale en conciliant les mécanismes de solidarité avec ceux de la performance personnelle. Symptomatique d'une société juste et équilibrée, la solidarité fait partie intégrante des valeurs sociales du gouvernement tunisien. Convaincu que les écarts de richesse fragilisent la cohésion sociale, et que l'organisation sociale est un vain mot quand persistent les inégalités, le pouvoir politique s'est attaqué au problème prioritaire de la pauvreté et des disparités entre les régions. Préoccupation économique et préoccupation sociale coïncident désormais dans le projet sociétal et réformiste initié par le Président Ben Ali, auquel s'ajoute un souci moral et éthique exprimé dans les actions engrangées en faveur de la femme, de la jeunesse, des familles nécessiteuses et des handicapés, qui voient leur autonomie et leur adaptation à la société se renforcer et la qualité de leur vie s'élever. Sur le plan international, la Tunisie n'a cessé de plaider éloquemment en faveur d'un développement durable et solidaire, d'une mondialisation à visage humain. C'est le sens de l'appel itérativement lancé par le Président Ben Ali en direction de la communauté internationale pour l'édification d'un monde «plus sûr» pour les jeunes qui les mettrait à l'abri de «l'extrémisme et des diverses manifestations de fanatisme et de terrorisme» a-t-il déclaré dans un discours adressé aux participants d'un symposium sur «les jeunes et les défis de l'avenir», organisé à l'occasion du 23e anniversaire du Changement. La Tunisie qui voit dans sa jeunesse une source incontestable de renouveau, refusera que certains médias, dénués d'objectivité et d'impartialité, diffusent abusivement une image polémique, dénigrante et malveillante d'un pays, dont la voix se révèle comme un refus radical de tout esprit de système et des replis identitaires. Le Président Ben Ali a fait le pari sur une jeunesse avisée, lucide, attirée par le ton impérieux de la raison, et qui saura, le moment venu, se démarquer des thèses surannées soutenues par des inspirateurs de l'ambition sans scrupule. Une dérive lamentable En effet, le fait de recourir à la controverse n'est guère efficace et l'argument de la contre-vérité est inopérant. Sur un grand nombre de points essentiels, un étrange flottement et un ton aussi brutal et inefficace que l'argumentation dominent les propos de quelques illuminés de l'opposition fantoche. Dans leur croisade contre leur pays, ces esprits aussi négatifs qu'irresponsables ne font que ruser, biaiser, alterner mensonges et calomnies. Il semble qu'aujourd'hui, certaines organisations n'ont de sens, voire de signification qu'au travers des propos qui se veulent diffamatoires et polémiques dans leur visée. Comme toujours, quand il s'agit d'un incident isolé, ou d'un fait divers, par ailleurs regrettable, en l'occurrence les heurts qui seraient intervenus après une tentative de suicide d'un jeune commerçant ambulant dans la région de Sidi Bouzid, qui s'est vu confisquer ses effets par la police municipale pour commerce illégal, des réactions véhémentes étaient attendues. Certains médias, qui mangent à tous les râteliers, bafouant à dessein la déontologie et les règles de la profession, ont simplement voulu faire de la récupération politicienne. Les uns parlent de «jacqueries à répétition», d'autres d'un «taux de chômage record pour les diplômés du supérieur». Présenter la Tunisie de cette manière est sans doute inexact et réducteur. Qu'ajouter à cela ? La logique perverse du soi-disant «comité de soutien des manifestants en Tunisie». Les propos tenus, récemment à Genève, justifiaient-ils, pour autant, un tel déchaînement de passions ? Quelles fins poursuivaient-ils en organisant des manifestations près de nos consulats ? Pour des raisons plus que douteuses, et sous prétexte d'obtenir des passeports et la permission de retourner au pays, certains d'entre eux, aidés par des médias complices, obstinés à colporter des rumeurs infondées, se fourvoient dans des déclarations vindicatives et des dénigrements systématiques. Et l'on assiste à un catalogue d'imprécations et de négations visant à mettre en doute, évidemment dans un objectif de manipulation et de provocation, les acquis de développement dans les différentes régions du pays. Décidément, une sourde fermentation et une haine commune les rassemblent. Pareils agissements, constamment condamnés, n'ont cessé de paraître odieux que pour devenir ridicules. Qu'est-ce donc que s'intégrer dans ces contextes d'animosité haineuse et d'adversité déclarée ? A qui profitent les provocations de certains blogs en diffusant des séquences de vidéos totalement mystificatrices, sans fondement, sinon une tournure d'esprit sensationnaliste ou polémiste ? Fidèle à des pratiques visant assurément un dessein polémique, certains responsables syndicaux ont donné des discours contradictoires concernant la situation de la région de Sidi Bouzid, publiant des témoignages, à forte charge émotive, alléguant que des policiers rentrent par effraction dans les domiciles, insultent les gens vulgairement. Les réponses ont été des voitures de police incendiées, un poste de la garde nationale attaqué… Les inspirateurs de ces tumultes se voyaient-ils comme une élite courageuse œuvrant pour le progrès de leur pays ? Les faits sont là : les allégations délibérément mensongères et les promesses en l'air de certaines organisations et autres militants de droits de l'homme démontrent la mauvaise foi d'une opposition obsessionnellement attachée à instrumentaliser les émotions et les états affectifs des plus démunis ; elles révèle avec éclat la vacuité de certaines parties qui continuent à s'enfermer dans des boniments infructueux, obérant ainsi un avenir fondé sur l'égalité, l'équité et le respect des institutions. Pourquoi ce contraste entre l'image sombre et bouleversante que certaines parties donnent de leur pays, et les témoignages des grandes institutions internationales et autres agences de notation qui ont vanté les atouts de la Tunisie et la validité de son modèle social et économique, ce qui lui a permis d'occuper une place honorable dans son environnement régional et international. Voilà qui serait une raison supplémentaire pour disqualifier cette opposition fantoche, et en particulier pour la considérer comme inapte à intéresser nos problématiques modernes, ou à penser la complexité des interactions, et des phénomènes socio-économiques actuelles. La vaine polémique fausse le sens et l'enjeu du débat. Ces tenants de la désinformation, à l'origine de toutes les falsifications, les amalgames et les confusions, qui se croient patentés en patriotisme, en matière des Droits de l'homme et d'organisation démocratique des Etats, auraient grand intérêt à revisiter leurs informations, à cesser d'alimenter et d'attiser les sentiments de haine et de violence. Nous dirons simplement que l'instrumentalisation de ce douloureux événement à des fins politiciennes explique, en partie, l'inadéquation entre le projet subversif, en raison de sa charge potentiellement polémique, de ces «militants» des droits de l'homme qui exploitent les frustrations et les souffrances des autres, et l'aspiration profonde des Tunisiens. Les Tunisiens n'entendent plus ces cris de guerre qui excitent la haine et l'animosité. Ils n'oublieront guère le geste valeureux du Président Ben Ali qui a su faire éviter à la Tunisie le spectacle insoutenable de la défiguration et du démembrement pour faire substituer la vision rassurante d'une société posant les fondements intangibles de sa pérennité. Ce qui importe au premier chef aujourd'hui au moment où la Tunisie progresse avec succès sur la voie de la modernité, c'est de se focaliser sur les défis à relever. Partant, il est de notre devoir de ne pas laisser prospérer de tels discours manipulateurs, jonchés de mensonges et de contrevérités. Face à cette dynamique subversive, les élites de tous bords sont plus que jamais appelées à se mobiliser pour contrer ces pratiques à caractère réducteur et simplificateur, devenues monnaie courante chez nos contradicteurs, pseudo-opposants, donneurs de leçons. Il s'agit bien d'un engagement citoyen qui appelle l'implication des forces vives de la nation. Et quoi qu'il en soit, les réalisations de la Tunisie mettront toujours en défaut tous les faiseurs de malignes conjectures