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Une pilule difficile à avaler pour les Etats-Unis
Colonisation israélienne
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 03 - 2010


WASHINGTON (AP) — Il y a un an, le Président Barack Obama demandait sans équivoque à Israël l'arrêt des constructions des colonies en Cisjordanie et à Al Qods-Est. Aujourd'hui, le chef de la Maison-Blanche n'a pas beaucoup d'autre choix que d'avaler tout rond un rejet net du plus proche allié des Etats-Unis au Proche-Orient. La raison tient à l'importance de l'enjeu. L'administration américaine a investi beaucoup trop de temps, de crédibilité et de capital politique pour jeter l'éponge et abandonner ses efforts destinés à ramener Israël et les Palestiniens sur la voie des pourparlers de paix. Un conflit ouvert avec Israël est la dernière chose dont Barack Obama ait besoin à l'heure où ses ambitions présidentielles visant notamment à réformer le système de santé sont malmenées sur la scène politique intérieure. La Maison-Blanche a cependant manifesté une profonde colère et ne pardonnera ou n'oubliera probablement pas l'attitude d'Israël. Après une année très difficile dans les relations américano-israéliennes, le vice-président Joe Biden s'est rendu cette semaine en Israël et dans les territoires palestiniens à la fois pour assurer le gouvernement Netanyahu du large soutien des Etats-Unis et saluer le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour avoir accepté de reprendre des négociations de paix indirectes, sous l'égide de Washington, après 14 mois d'impasse. M. Biden est le plus haut responsable américain à se rendre dans la région depuis l'investiture de Barack Obama en janvier 2009. Mais Israël a parasité ce déplacement en annonçant mardi soir, par le biais de son ministère de l'Intérieur, la construction de 1.600 logements à Al Qods-Est. Apparemment furieux, le vice-président américain est arrivé très en retard à un dîner avec le Premier ministre Benyamin Netanyahu le soir même. Puis il a condamné la décision israélienne, l'accusant de saper la confiance à un moment crucial. L'administration Obama a choisi de signifier son désaccord en employant le terme "condamner", mot le plus fort en langage diplomatique, après une heure et demie de débat entre Joe Biden et ses collaborateurs, le Conseil de sécurité nationale et le Département d'Etat (Affaires étrangères). Le lendemain, un porte-parole du Département d'Etat, P. J Crowley, exprimait sa perplexité. "Nous parlons au gouvernement et tentons de comprendre ce qui s'est passé et pourquoi", expliquait-il, tandis que le ministre israélien de l'Intérieur, Eli Yishai, se déclarait "désolé" pour l'"embarras" causé à Joe Biden, sans pour autant envisager de renoncer au projet immobilier. En l'espace d'une année, l'administration Obama a ainsi ravalé ses prétentions. Elle a d'abord franchement demandé l'arrêt de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Al Qods-Est, puis salué le gouvernement Netanyahu pour avoir accepté une suspension de dix mois des activités d'implantation, sauf à Al Qods-Est. Barack Obama est devenu le dernier Président américain à se heurter à un mur et à des positions inflexibles qui ont chaque fois bloqué le processus de paix au Proche-Orient. L'objectif que le chef de la Maison-Blanche s'était fixé n'était pas seulement une paix durable après des décennies de guerre et d'antagonisme mais la création d'un Etat palestinien en Cisjordanie. Pour y parvenir, Israël et les Palestiniens devaient surmonter de profonds différends liés au contrôle du territoire. Le problème le plus épineux reste cependant Al Qods. Les Palestiniens exigent que la Cisjordanie et la Bande de Gaza composent leur Etat, avec Al Qods-Est pour capitale. Mais les Israéliens, qui ont annexé les quartiers Est traditionnellement arabes après les avoir conquis en 1967, considèrent Al Qods comme la capitale éternelle et indivisible d'Israël. Barack Obama n'avait peut-être pas entrevu, en lançant sa première stratégie, les profondes divisions politiques qu'il aurait à affronter un peu plus d'un an après son entrée en fonctions. "Il ne peut pas gagner sur Jérusalem tout de suite. Quelle que soit l'humiliation, il doit l'avaler", observe Aaron David Miller, du Woodrow Wilson International Center for Scholars, qui a officié pendant une vingtaine d'années comme haut conseiller à la politique au Proche-Orient au Département d'Etat.

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