Baâziz chantera la Révolution, les 16, 17, 18 et 19 février à l'espace El Teatro, à 19h30. Le chanteur algérien présentera, sur nos scènes, ses nouvelles compositions, préparant son Olympia en septembre 2011. Connu pour ses textes poétiques et rieurs, sa guitare blues et son style mordant, Baâziz réchauffera la salle en compagnie de Bendirma. Un chanteur qui se présente comme "plus rapide que la tortue de La Fontaine, plus intelligent que l'inspecteur Gadget, plus fort que le cousin du neveu du beau-frère de la grand-mère de l'arrière-grand-tante de Hercule, plus agile que Maurice Béjart à 60 ans"… Tous les deux s'amuseront avec les mots, jongleront avec les accents et critiqueront les politiciens. Baâziz, né Bekhti Abdelaziz en 1963 à Cherchell, a toujours eu des comptes à régler avec la société. Il a toujours été un électron libre ne supportant pas l'injustice. De son père Ahmed, marin pêcheur et musicien, il a hérité l'amour de la chanson. Devenu adulte, Baâziz met sa casquette gavroche, symbole de la mer et de la belle côte de Cherchell, et compose des textes à la fois rebelles et humoristiques qui s'opposent au système en place. Il lance des cris de révolte. Baâziz est censuré en Algérie. " Je dis et je maintiens qu'il n'y a pas de démocratie dans ce pays. Quand les tenants du pouvoir sont serrés, ils ouvrent les verrouilles", aime-t-il répéter. Il a été expulsé à deux reprises de Tunisie. "Il paraît que je devenais un phénomène là-bas et cela gênait leur “démocratie''", déclare-t-il dans un blog (Centerblog, publié le 04/12/2008). Baâziz et Renaud sont des amis de longue date. Avec lui, il a fait deux spectacles, dont un au Zénith. Baâziz se veut un «délivreur», un «livreur» de messages et un révolutionnaire arabe. Il s'est toujours battu contre la récupération et la stagnation. Un chanteur engagé qui chantera chaque soir, pendant quatre jours, la victoire d'une révolution et la liberté de s'exprimer librement.