L'arrière tunisien estime aussi que le résultat primera sur la manière Pouvons-nous dire que la Tunisie s'est débarrassée du client le plus sérieux au titre, la RD Congo ? Battre le tenant du titre n'est pas chose aisée. Ce match face aux Congolais fut le plus difficile lors du premier tour. Nous n'avions pas droit à l'erreur et nous avons su passer avec bonheur le cap de la RD Congo. Battre le tenant du titre, fait-il de la Tunisie le favori de la demi-finale ? Ce critère est faux. Les matches ne se ressemblent jamais et au départ, chaque sélection a ses chances en main pour se qualifier en finale. Ce genre de raisonnement peut être nocif. De notre côté, nous avons progressé au fil des matches et nous n'avons qu'à le prouver cet après-midi face à l'Algérie. Avec deux buts encaissés, l'équipe a-t-elle trouvé une stabilité défensive ? Jusqu'à présent, nous nous sommes bien comportés en défense en dépit des difficultés. Cela prouve que nous commençons à trouver nos repères et que nous avons appris à nous comporter avec les péripéties des matches. Il est difficile de connaître les intentions de chaque adversaire en début de compétition, mais, aujourd'hui, les choses vont mieux. C'est rassurant en dépit d'une courte préparation pour cette compétition. Le rendement s'est amélioré du premier au second match. Face à la RDCongo, il a été moyen. L'équipe rebondira-t-elle face à l'Algérie ? Soyons réaliste. Il s'agira tout à l'heure d'une demi-finale. A défaut de beau jeu, je préfère que l'équipe se qualifie en finale. Et puis, même si nous n'avons pas bien joué face à la RDCongo, nous avons quand même mérité notre qualification au dernier carré. Comment allez-vous aborder le match face à l'Algérie ? C'est une rencontre cruciale pour les deux sélections. L'enjeu est de taille et le football pratiqué par les joueurs des deux camps se rapproche. Nous compterons essentiellement sur notre force collective pour nous imposer.