La Tunisie était, du 18 au 21 mars, au Salon du tourisme "Le Monde à Paris", aux côtés d'autres grandes destinations touristiques pour vendre du rêve crédible et offrir des envies d'évasion aux milliers de personnes qui ont visité le beau stand aménagé par l'Office national du tourisme tunisien. La participation à ce grand salon qui rassemble, sur un même lieu, tous les professionnels français et étrangers du tourisme (offices du tourisme, tours-opérateurs, agences de voyages…) offre, chaque année, en l'espace de quelques jours, une grande vitrine à la destination touristique tunisienne. Le salon reçoit un nombre de visiteurs, pour la plupart de grands amoureux du voyage, venus traquer les promotions, découvrir les différentes offres des destinations touristiques et les comparer : différentes thématiques proposées, beauté des sites, distance par rapport au pays d'origine, météo, belles plages, infrastructures, qualité du service, coût du séjour… Car il s'agit de choisir où passer ses vacances. Cette année, l'ONTT a mis les petits plats dans les grands pour assurer une bonne visibilité à la participation tunisienne. Notre stand, aménagé dans le pavillon 4, a été installé à l'épicentre du salon. A l'extérieur, deux grandes affiches vantant la Tunisie, conçues en parfaite harmonie avec la stratégie de communication de l'office, annoncent la couleur. Un agencement de photos et de slogans s'offrent sous forme d'un carnet de voyage. Des formules comme: «Le jour où j'ai découvert une plage de sable blanc à deux heures de chez moi» ou «Le jour où j'ai découvert qu'en Tunisie l'herbe était plus verte qu'ailleurs» invitent au rêve et à l'évasion. En façade, il est déjà possible de voir de loin une réplique géante de l'une des affiches, accrochée au plafond, au-dessus de l'entrée. De grandes dalles du sol peintes en blanc et affichant en grand le nom de la Tunisie nous orientent jusqu'à son stand occupant un espace de 54 m2. Le stand s'est articulé autour de cinq modules et divisé en cinq petits espaces consacré chacun à une région : le Nord et le Cap Bon, Kairouan, le Sahel et le Centre, Djerba et le Sud et Tozeur et le Sud-Ouest. Au niveau de chaque espace, les représentants de l'office donnent moult détails et informations aux visiteurs qui n'ont cessé tout au long de l'après-midi de défiler devant le stand. Certains demandent une carte de la région. D'autres s'enquièrent sur la qualité de la nourriture dans les hôtels. Une dame âgée d'une soixantaine d'années s'arrête au niveau du stand pour s'informer sur les endroits en Tunisie où elle peut faire de la thalassothérapie. Un autre visiteur, de son côté, pose des questions sur les parcours de golf. Il n'est pas parti les mains vides et a reçu brochures et dépliants des hôtes et hôtesses, présentant la Tunisie sous ses plus beaux atours, à l'instar de cette brochure qui brosse un magnifique tableau des régions de Tabarka et de Aïn Draham. La personne intéressée peut y trouver des informations utiles sur les sites où il peut pratiquer du golf. Un volet est, par ailleurs, consacré au Tabarka Jazz Festival, tandis qu'à la fin de la brochure, un guide du voyageur donne des renseignements pratiques sur la monnaie, le mode de paiement, l'artisanat, le climat. Le ministre du Tourisme, M. Slim Tlatli, était là aussi pour visiter le stand. Ce dernier, qui a eu l'occasion de s'entretenir et d'engager une réflexion avec le président du directoire du FRAM sur l'évolution du tourisme en Tunisie ainsi que sur les projets de coopération entre les deux parties, avait mis l'accent, lors d'une précédente conférence de presse sur la nécessité de redéployer le secteur du tourisme qui participe à raison de 7% au PIB du pays, autour de la diversification de l'offre touristique. Outre, en effet, le balnéaire qui continue à représenter le plus gros de la demande touristique, il s'agit de continuer à développer d'autres niches, dont notamment la thalassothérapie, le tourisme golfique, le tourisme saharien et le tourisme culturel. Mais ce n'est pas la seule option à envisager pour booster le tourisme. En effet, le développement des sites transactionnels et la stratégie low-cost représentent d'autres options qu'il faut développer pour attirer le maximum de touristes et rester une destination touristique compétitive. «Aujourd'hui, 70% des touristes consultent Internet pour décider de la destination où ils vont passer leurs vacances. Il est, par conséquent, temps que les hôtels se décident à assurer leur promotion sur Internet, à concevoir leurs propres sites transactionnels afin de lancer et de dynamiser la réservation et le paiement en ligne. Par ailleurs, notre objectif est d'attirer davantage de clientèle touristique pendant l'hiver et l'intersaison. Or, les touristes privilégient généralement les destinations courtes et les courts séjours. D'où la nécessité pour nous d'axer sur la stratégie low-cost», conclut le ministre