En l'an 2000, pour subvenir aux besoins de ma famille, j'ai ouvert un café dans mon village natal à Menzel Temime, à proximité d'un autre café. Une licence de première catégorie m'avait été accordée par le gouvernorat de Nabeul. Suite à un différend avec mon voisin dû à la proximité de mon local avec le sien et aux poursuites judiciaires qu'il a entreprises dans ce sens, en février 2010, une décision de fermeture a été prise à l'encontre de mon local et contre laquelle j'ai interjeté appel; à ce jour en cours d'examen. Lors des événements de janvier 2011, et sur insistance des concitoyens, le café a été rouvert et le nouveau gouverneur m'a autorisé à poursuivre l'activité jusqu'à nouvel ordre. Hélas, un nouvel arrêté de fermeture vient d'être émis, trois familles risquent de nouveau de se retrouver sans ressources. Monsieur le Gouverneur de Nabeul, j'en appelle à votre compréhension et à votre humanisme pour vous prier de surseoir à l'exécution de votre arrêté jusqu'à ce que la justice donne son avis sur l'appel en cours.