• Voilà un travail d'orfèvre qui a tout d'une reine de grande parade et qui consacre d'une manière significative les valeurs de l'ouverture et de l'amour de l'autre. C'est du grand spectacle! La Presse — Le spectacle «Blanche Neige sur les dunes de Nefta» présenté vendredi dernier sur la scène du Théâtre municipal, en présence d'un public majoritairement jeune, a la légitime prétention de célébrer et fêter l'enfance, symbole de la pureté qui ignore le mal et de lui rendre le sourire et l'espoir maintenant que les horizons se sont éclaircis et que les perspectives d'avenir sont radieuses et répondent à des attentes plus que prometteuses. L'objectif visé par Hédia Ben Jemaâ B'hiri, l'initiatrice du projet et, à la fois, responsable de la conception, la mise en scène, la chorégraphie, l'écriture des dialogues et enfin de la scénographie, est de transmettre un message de paix, d'amitié et d'amour à tous les enfants de 7 à 77 ans. A travers cette opérette, elle a voulu cultiver et développer assidûment les liens d'amitié entre les peuples et apprendre à accepter l'autre dans toute sa différence. Le spectacle «Blanche Neige sur les dunes de Nefta» présenté vendredi dernier sur la scène du Théâtre municipal, en présence d'un public majoritairement jeune, a la légitime prétention de célébrer et fêter l'enfance, symbole de la pureté qui ignore le mal et de lui rendre le sourire et l'espoir maintenant que les horizons se sont éclaircis et que les perspectives d'avenir sont radieuses et répondent à des attentes plus que prometteuses. L'objectif visé par Hédia Ben Jemaâ B'hiri, l'initiatrice du projet et, à la fois, responsable de la conception, la mise en scène, la chorégraphie, l'écriture des dialogues et enfin de la scénographie est de transmettre un message de paix, d'amitié et d'amour à tous les enfants de 7 à 77 ans. A travers cette opérette, elle a voulu cultiver et développer assidûment les liens d'amitié entre les peuples et apprendre à accepter l'autre dans toute sa différence. En déplaçant la ravissante Blanche Neige, l'héroïne légendaire des contes pour enfants, à Nefta, réputée pour la beauté de son oasis, l'auteur n'a pas prévu que la jeune pyrénéenne tomberait sous le charme de J'ha, le jeune héros des dunes dont la ruse et les tours d'esprit sont proverbiaux. C'est ainsi que la magie de l'Orient, toujours agissante, a opéré. Des mirages des sables est née une idylle amoureuse dont l'évolution s'achemine vers une issue tragique comme celle vécue par les célèbres amants de Vérone, Roméo et Juliette ou du Hedjaz Kays et Leïla. Sans tenir compte des différences et des contraintes, les deux jeunes tourtereaux (l'irrésistible Farès Belhassen et la coquine Aïche Attia) bourrés de talent, se sont aimés malgré tous les interdits. Ce sont finalement les sept nains, ces petits génies malicieux qui sont venus à bout de toutes les réticences et ont triomphé des manœuvres diaboliques de la vieille sorcière, montée sur un balai avec un chapeau conique sur la tête ou des sortilèges et autres sorts jetés à l'aide d'amuletes, par Boussaadia, ou enfin des sombres machinations des autres prétendants pyrénéens. L'enchantement était là, tout au long du spectacle qui a duré une heure. La chorégraphie ainsi que l'art d'occuper l'espace et de diriger les ballets étaient parfaitement et judicieusement maîtrisés. Le ballet, composé d'une trentaine de jeunes étudiants férus de théâtre, de danse et de chant, a proposé un autre vocabulaire gestuel qui s'est attaché à mettre en évidence le geste esthétique. Le public a généreusement ovationné la prestation fort réussie de ces artistes qui, en crinoline, en larges jupons cerclés de baleines, en caftans ou en habits traditionnels, ont subjugué l'assistance. Les costumes consus dans des étoffes chatoyants participaient allègrement au plaisir des yeux et aussi des sens. D'autant que les dialogues dans un français châtié et bien articulé, étaient agréables à entendre. Des regrets à formuler Bravo pour cette jeune femme Hédia Ben Jemaâ B'hiri, efficace dans sa polyvalence, qui a eu l'audace et le courage de monter avec succès ce projet artistique d'une belle facture, qui a rendu le sourire à nos petits. Sans avoir bénéficié d'un sponsor ou de la moindre subvention ou financement de la part d'un organisme nationale elle s'est saignée aux quatre veines en s'imposant de lourdes dépenses pour atteindre son but. Son seul regret est d'avoir été boudée par le ministre de la Culture et celui de la Femme et de l'Enfance qui, malgré les gracieuses invitations lancées, ont brillé par leur absence. C'est bien dommage!