Les responsables marsois ont décidé de quitter le terrain par crainte du pire… Tout au long de la semaine, les dirigeants marsois ont mené une dure bataille sur le plan juridique afin de s'octroyer leurs droits suite aux événements qui ont secoué la rencontre OB-ASM. Invasion du terrain à la 69', jet de pierres et des stadiers dépassés par les événements. Hammouda Louzir, le président par intérim de l'ASM, a tenu à revenir sur les incidents de la rencontre lors du point de presse tenu hier après-midi au local du club : «La catastrophe a été évitée de justesse. Tout allait pour le mieux jusqu'à la 69' du jeu où nous avons assisté à une invasion du terrain. Les joueurs des deux équipes ont joué pourtant avec beaucoup de fair-play et on n'a enregistré aucune provocation dans un camp comme dans l'autre. Arbitres et joueurs se sont refugiés dans les vestiaires. On croyait que la partie était arrêtée, mais voilà que l'arbitre nous oblige à reprendre le jeu 45 minutes après», a raconté M. Louzir, et de préciser : «Oui, les forces de l'ordre nous ont obligés à retourner sur le terrain par mesure de sécurité», nous a-t-on dit. Résultat acquis sur le terrain Les responsables banlieusards ont eu recours hier à la Commission nationale d'appel. La sentence a été plus équitable que celle infligée par la Ligue nationale de football professionnel. Toutes les sanctions ont été retirées, exception faite de la défaite de l'ASM par 2-1 sur le terrain. Hammouda Louzir a annoncé que la priorité du bureau directeur porte sur le match de cet après-midi. Après, les dirigeants se concerteront avec le comité des sages et feront appel dans les 7 à 8 jours à venir concernant la défaite concédée sur le terrain. Affaire à suivre !