Monsieur le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, permettez-moi de porter à votre connaissance que le jeudi 28 avril 2011, je vous ai adressé, par fax, une lettre dans laquelle j'exprimais mes doléances à l'encontre de votre administration. N'ayant reçu aucune réponse jusqu'à la date d'aujourd'hui, et craignant que ma lettre ait été détournée, je me permets donc de renouveler ma requête par voie de presse, dans l'espoir qu'elle sera lue et suivie d'une réponse positive. Ci-après le contenu de ma requête : Pardonnez-moi, monsieur le ministre, d'avoir osé vous écrire. En fait, c'est l'insouciance et le cynisme de l'administration qui m'ont poussé à vous faire part de mes vifs griefs au sujet d'un dossier qui traîne depuis maintenant huit mois dans les bureaux de vos collaborateurs. En effet, une demande d'aide sociale, formulée par mon fils : M.F.A., doctorant en France (Ecole des Mines de Paris) et déposée depuis le 2 septembre 2010, est demeurée insatisfaite jusqu'à ce jour. A la veille de l'avènement de la révolution, M. l'ex-directeur des affaires estudiantines m'a arbitrairement et abusivement signifié son refus. Après l'avènement de la révolution, une demande de réexamen du dossier a été déposée le 11 février 2011, au BOC de votre ministère, et suite à mes visites assidues, M. le nouveau directeur m'informe une semaine plus tard, par téléphone et par l'intermédiaire de sa secrétaire, que ma requête a rencontré l'agrément de l'administration. Cette information m'a été confirmée verbalement et directement, au cours d'une entrevue avec M. le sous-directeur en charge du dossier, relevant de la même direction. Seulement, depuis voilà plus de deux mois que je me rends régulièrement, deux à trois fois par semaine à la direction sus-citée, sans pouvoir obtenir une décision écrite confirmant l'accord de l'administration et autorisant le déblocage du montant de l'aide sociale. Tantôt on me dit : «Le responsable est en congé de maladie», tantôt «C'est les vacances scolaires, revenez plus tard», des fois «Le responsable est en réunion», et très souvent, les responsables Jeux-mêmes me disent machinalement : «On n'a pas trouvé le temps pour réunir la commission». Est-il vraisemblable que durant plus de deux mois l'on n'a pas trouvé de temps pour réunir la commission?! Il faut être plus que niais pour accepter une telle absurdité. Pour qui prend-on le citoyen? Monsieur le ministre, pardonnez-moi encore une fois de vous exprimer ma consternation et de vous dire combien le comportement de vos collaborateurs (malgré leur affabilité) est irresponsable et exaspérant. Personnellement, je croyais qu'une telle attitude insouciante de l'administration est révolue depuis le 14 janvier 2011, mais hélas, je me dois de constater amèrement qu'elle persiste encore et qu'elle est même pire qu'autrefois, ce qui est de nature à créer un certain ressentiment à l'égard de certains «responsables» administratifs. L'année universitaire touche à sa fin et l'administration ne se soucie point de la condition matérielle de l'étudiant à l'étranger ! C'est vraiment révoltant. Monsieur le ministre, permettez-moi de recourir à votre bienveillante attention pour solliciter votre diligente et précieuse intervention pour un déblocage de cette situation et un aboutissement heureux à notre requête. Comptant sur votre appui, je vous prie d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de ma haute considération.