Des concertations se sont engagées, mardi, à Tunis, entre plusieurs partis politiques pour examiner les derniers événements sur la scène nationale et parvenir à des solutions consensuelles au sujet de l'étape transitoire que vit la Tunisie. M. Mohamed Lotfi Meryahi, secrétaire général de l'Union populaire républicaine, a déclaré à l'Agence TAP que cette rencontre de concertation vise à former un front composé des partis politiques nouvellement créés et de parvenir à des perceptions communes au sujet des prochaines échéances. Il a, également, souligné que la date des élections de la Constituante ainsi que le mode de scrutin adopté par la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique ne permettront pas une meilleure représentation de ces nouveaux partis. Il est difficile à l'heure actuelle, a-t-il ajouté, de respecter l'échéance du 24 juillet prochain, proposant de recourir à la Constitution de 1959 dans sa première version, afin de sortir de l'illégalité constitutionnelle et d'élire un président de la République pour un seul mandat non renouvelable. M. Meryahi a, également, suggéré d'élire une Assemblée parlementaire au plus tard dans un an et une Constituante qui aura pour mission d'élaborer la nouvelle Constitution dans une durée n'excédant pas 3 ans.