Les dirigeants des pays du G8 entendent lancer un "partenariat durable" avec la Tunisie et l'Egypte, qui ont "engagé des transitions démocratiques" conformément aux aspirations de leurs peuples, dans un projet de déclaration, dont le texte a été diffusé par les médias internationaux. Le coup d'envoi du sommet de Deauville (nord-ouest de la France) vient d'être donné par le président français, Nicolas Sarkozy, alors que les chefs d'Etat et de gouvernement des pays les plus industrialisés au monde, ont renouvelé, dans ce projet de texte, "leur engagement à soutenir les réformes démocratiques à travers le monde et à répondre aux aspirations pour la liberté et l'emploi, en particulier des femmes et de la jeunesse". "La démocratie demeure le meilleur chemin vers la paix, la stabilité, la prospérité, une croissance partagée et le développement", affirment-ils. La Tunisie initiatrice du printemps arabe (le 14 Janvier 2011) et l'Egypte, dont la révolte a immédiatement suivi (le 11 Février 2011), mettent beaucoup d'espoirs en ce sommet, devant aboutir à un soutien concret des transitions politiques, économiques et sociales difficiles dans ces pays. Le Caire réclame entre 10 et 12 milliards de dollars d'ici mi-2012 et Tunis, 25 milliards de dollars sur 5 ans.