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Des inquiétudes persistantes
Opinions
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 06 - 2011


Par Habib CHEKLI*
Cinq mois après la révolution, des problèmes de tous genres persistent et menacent son succès.
La lutte politicienne des partis, l'ambivalence syndicale, l'insatiable appétit de certains groupes qui manifestent, font la grève, obtiennent des avantages mais ne retournent pas franchement au travail, enfin les nombreux adversaires de la révolution qui ont peur, à cause de leur passé obscur, ou craignent de perdre leurs avantages, tous ces facteurs mettent notre pays en état d'immobilisme et de stagnation.
Toutes les aides matérielles et morales qui nous sont exprimées et promises par les pays amis ne nous seraient d'aucune utilité, si le principal effort de redressement de notre économie et de notre société ne vient pas de nous-mêmes.
Une révolution peut réussir si tout le monde milite pour son succès. Mais, malheureusement, elle peut échouer, si la lutte pour le pouvoir et les intérêts prédominent.
Je m'adresse ici au Premier ministre pour lui exprimer d'abord mon estime pour son volontarisme et son implication dans la gestion de la transition et lui dire qu'il a la charge de la mener à bon port.
Je me permets aussi de lui suggérer les points suivants :
1/Impliquer davantage les services de notre valeureuse armée dans les actions d'organisation, de contrôle, de suivi, d'accompagnement afin que certains indisciplinés sentent que tout n'est pas permis dans notre pays.
- Accorder, également à notre armée, une sorte de symbole, comme garant de la démocratie, de nos vieilles traditions cosmopolites d'une société ouverte et tolérante, comme défense contre l'extrémisme, l'intégrisme, l'anarchie et toutes les tares de la société moderne qui nous guettent et nous menacent, surtout que nous vivons un certain sentiment de vide de légitimité électorale.
2/ Notre pays vit actuellement une tourmente de dates des élections constituantes, à reporter ou maintenir. Après un éventuel report, serions-nous prêts à les affronter avec assurance, alors que les esprits s'échauffent, les contestations et les interrogations alimentent l'instabilité et aggravent le marasme économique ?
Au risque d'aller à contre-courant, je me permets de poser la question suivante : pourquoi une nouvelle Constitution ?!, qui nécessite des mois pour élire une Assemblée constituante, avec les risques liés à sa couleur en provenance de l'envahissante récupération des ïslamistes.
Après son élection, l'Assemblée constituante va mettre plusieurs mois pour voter une nouvelle Constitution, alors que nous avons déjà une bonne Constitution qui a été élaborée par les militants de notre indépendance sous la houlette de notre leader Habib Bourguiba, Constitution qui a adopté les valeurs universalistes et les principes d'ouverture sociale du milieu du siècle passé.
Il aurait suffi de lui faire subir un toilettage approprié et de la débarrasser des amendements scélérats de Ben Ali, dont notamment le bicaméralisme, ce qui lui a ouvert la porte de la présidence à vie (qu'il avait déclaré avoir supprimée dés qu'il avait pris le pourvoir en 1987).
Certes, l'esprit révolutionnaire du 14 janvier 2011 a voulu faire table rase du passé.
Notre jeunesse, grisée par l'esprit révolutionnaire, a réclamé des solutions catégoriques : une nouvelle Constitution, comme panacée de nos problèmes.
Les autorités politiques d'alors sont allées dans ce sens, emportées par le flot contestataire, sans tenir compte de la probable majorité silencieuse. Mais la réalité est autre.
L'utilisation de notre Constitution de 1959 nous ferait gagner un temps précieux, en nous permettant de passer directement à l'élection d'une Assemblée législative et d'un président de la République, ce qui aurait l'avantage de résoudre rapidement notre grand problème actuel de légitimité électorale, tout en nous garantissant contre une probable aventure constitutionnelle.
Nous sommes tous républicains et démocrates et nous voulons continuer ainsi.
Ce n'est pas toujours facile de se remettre en question et de prendre un virage à 180 degrés. Mais l'intérêt de la nation doit primer.
Nous pouvons tous nous tromper. L'important est d'avoir le courage de la réflexion et de repartir à point, dans la bonne direction.
De hautes personnalités politiques ont déclaré après le déclenchement de notre révolution que nous n'avons pas besoin d'une nouvelle Constitution. Nos frères égyptiens ont suivi cette voie et sont en train d'avancer et de gagner du temps.
Par cette expression d'opinion, j'ai voulu contribuer, modestement, à émettre un éclairage sur les étapes de notre avenir, pour gagner du temps et éviter les longues et périlleuses procédures.


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