Les constructions illégales qui étaient «permises» avant le 14 janvier 2011 sont passées à un rythme supérieur actuellement à Bizerte. Le pire est que cette anarchie ne concerne plus uniquement les zones d'habitation mais également des «kiosques» sous forme de baraques qui sont en train de pousser un peu partout sur les trottoirs. Et le phénomène est en train de prendre de l'ampleur, le point de non-retour est craint de la part des citoyens. Ce qui est encore plus grave, c'est que l'on ne pose pas seulement des structures métalliques démontables mais on construit en «dur» sur le passage public. C'est le cas tout particulièrement de ce point de vente bâti carrément sur le trottoir situé sur la rue qui longe celle de Oued El Marj ou encore au carrefour menant à la pêcherie, Borj Ghamès, en allant vers Béni Nafaâ. Quelle arrogance! Mais la «révolution» a été faite pour instaurer la démocratie et ne pas empiéter sur l'autre, à ce que l'on sache! C'est tout le contraire que l'on constate aujourd'hui dans nos rues qu'on défigure jour après jour sans la moindre pitié. Si à un moment donné de l'histoire de notre pays l'Etat a abusé de son autorité, il n'est pas légitime pour le citoyen de se comporter d'une manière irrespectueuse envers tous! Tout Bizerte s'impatiente Devant une telle situation, la mairie et les forces de l'ordre (police et armée) sont appelées à stopper cette gabegie. C'est ainsi qu'une quinzaine de décisions de démolitions ont été prises récemment par la municipalité de Bizerte afin de mettre fin à cette impunité devant la loi. Il ne reste plus qu'à passer à l'exécution, les hors-la-loi ayant été prévenus. Une réunion de travail eut lieu lundi dernier avec les principaux responsables pour discuter de l'action à adopter pour faire respecter la loi. Une vaste opération allant dans ce sens est en train d'être préparée. Tout Bizerte s'impatiente…