Nombreuses sont les compagnies et les sociétés qui ont permis à leurs propriétaires ou gérants de faire fortune dans tous les domaines. Un minimum de reconnaissance, en fait, de la part de ces fortunés envers leurs employés, surtout en période de crise, relève du civisme et de l'humanisme. Une entente avec le personnel garantit également la pérennité de l'institution. Ça n'a pas été, malheureusement, le cas pour l'agence de voyages «Tunisirama» implantée à Djerba, qui a jugé bon de licencier 10 jeunes employés, 2 chauffeurs, 2 mécaniciens et réduire le salaire de 3 autres travailleurs pour les contraindre à démissionner, nous dit-on. Ceux qui étaient à l'origine de la prospérité de cette boîte durant les années précédentes observent, actuellement, un sit-in sur la route de l'aéroport Djerba-Zarzis, pour protester contre leur licenciement et revendiquer leurs droits. «Les alibis avancés par Tunisirama pour justifier et légitimer la prise de telles décisions ne sont pas du tout convaincants et le dossier est loin d'être clos», nous confie M. Habib Chalghoum, rencontré au local de l'Ugtt à Djerba.