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Six mesures pour sortir de la récession économique
Conjoncture particulièrement difficile
Publié dans Le Temps le 06 - 04 - 2011

1/ Lancement du programme d'appui et de relance des entreprises
2/ Restructuration du dispositif de micro-crédits et de financement des PME et création de pôles bancaires dans les régions
3/ Démarrage des projets d'infrastructures nécessaires pour l'investissement
4/ Démarrage des projets pilotes dans le domaine des TIC
5/ Lancer un programme pour promouvoir la nouvelle image de la Tunisie
6/ Mesures fiscales et financières pour la relance de l'économie nationale
Vendredi dernier lors d'un point de presse, le ministre des finances a brossé un état alarmant décrétant l'état d'urgence. L'économie tunisienne plonge dans la récession et passe par une période de crise sans précédent. Tous les indicateurs économiques clignotent au rouge. La pérennité de l'entreprise tunisienne est mise en péril. Les investisseurs étrangers, générateur de richesse et de création d'emplois menacent de changer leur destination. Le chômage grimpe : 19% de taux de chômage et 700.000 chômeurs annoncent-on officiellement ! Paralysés par un climat d'affaires envenimé à tous les niveaux, les chefs d'entreprises s'apprêtent à jeter l'éponge. Le gouvernement prévoit une croissance variant de 0 à 1% contre 5,4% prévus initialement. Ce seuil de croissance pourrait même glisser pour tomber en dessous du point mort, soit moins de 0% tant que les Tunisiens sont inconscients du danger qui les guettent et ne sortent pas de leur léthargie.
Six mesures d'urgence ont été annoncées en faveur de l'appui de l'économie et son financement. Il s'agit entre autres du lancement du programme d'appui et de relance des entreprises qui passent par des difficultés économiques conjoncturelles ; de la restructuration du dispositif de micro-crédits et de financement des PME et création de pôles bancaires dans les régions, du démarrage des projets d'infrastructures nécessaires pour l'investissement, le démarrage des projets pilotes dans le domaine des TIC et le lancement d'un programme pour promouvoir la nouvelle image de la Tunisie. A première vue et à la lecture des mesures sus-indiquées on a l'impression que c'est du déjà vu, du déjà entendu. Le gouvernement déchu, nous a inondés des années durant de ce genre de slogans et de mesures qui n'ont jamais vu le jour. Projets pilotes, projets d'infrastructures nécessaires pour l'investissement, promotion de zones de développement régional… « Et après », disent les uns.
Les zones de développement régional ont ras-le-bol de ces promesses. Aujourd'hui, ils demandent des faits concrets et des mesures pratiques. Le gouvernement provisoire affirme que de par son rôle d'intérim, il ne ressort pas de ses attributions de tracer des stratégies économiques à long-terme. Ils sont là, pour prendre des mesures d'urgence et non pas des mesures stratégiques.
Quatre mois après le renversement du régime Ben Ali, où sont les projets d'investissements régionaux ? Les citoyens chômeurs manquent toujours, de travail, d'une amélioration des conditions de vie et d'un respect minimum de la dignité humaine. Mais comment peut-on créer de l'emploi et promouvoir l'investissement productif, dans un climat social où sévit la poursuite de la vague de protestations, de grèves, de sit-in ? L'économie serait-elle dans la paralysie totale ? L'exportation, l'investissement, la demande intérieure et extérieure…Tout est paralysé.
Aujourd'hui, il est surtout question de préserver les investissements mis déjà en place. Plusieurs groupes étrangers ont quitté la Tunisie, d'autres menacent de partir. Nombreuses entreprises à participations étrangères notamment celles françaises et italiennes sont sur le point de nous fausser compagnie. C'est le marasme économique au vrai sens du mot.
Par ailleurs et à lecture des mesures d'appui à l'économie et son financement, seules les mesures fiscales et financières ont trait à des mesures pratiques. Des mesures qui visent à soutenir les entreprises sinistrées ou les entreprises en difficulté post-Révolution. Alléger le fardeau fiscal et alimenter la liquidité des entreprises en période de tarissement des concours bancaires et d'accroissement des besoins en fonds de roulement pour les unités productives : il s'agit de cela en fait.
Mesures d'incitations en attendant les projets d'investissements
Au titre de l'encouragement des investissements dans les zones de développement régional, le gouvernement provisoire décide la non imposition des investisseurs pour les montants libérés ou utilisés jusqu'au 31 décembre 2012 et l'exonération des entreprises des taxes sur les salaires sans limitation dans le temps pour les projets opérant dans les secteurs de l'industrie, de l'artisanat et des services et des projets touristiques implantés dans les zones de développement régional tout en prenant en charge la contribution patronale au régime légal de sécurité sociale. Toujours dans le carde des incitations à l'investissement et de l'amélioration des sources de financement, il a été décidé de relever de 20.000 à 50.000 dinars la limite déductible pour les personnes physiques qui déposent des sommes dans les comptes épargne en actions (CEA). Telles sont ainsi les mesures d'incitations en attendant les projets d'investissements.
Pour soutenir l'assise financière de l'entreprise en contribuant à mobiliser des fonds nécessaires au financement de ses activités courantes il a été décidé : de faciliter l'acquisition des équipements importés ou fabriqués localement nécessaires à l'investissement, de réduire le taux de la TVA de 12% à 6% sur les équipements importés et ce jusqu'au 31 décembre 2011 et de déduire les amortissements relatifs aux machines, équipements et matériels nécessaires à l'exploitation acquis localement ou importés au cours de l'année 2011 sur 3 années au lieu de 7 années.
Et pour aider les entreprises exportatrices à écouler leurs marchandises avec l'accroissement des restrictions aux échanges, il leur sera permis de commercialiser leurs produits et services sur le territoire national dans la limite de 50% de leur chiffre d'affaires à l'export au lieu des 30% exigés auparavant.
Pour alimenter la caisse des entreprises et améliorer leurs liquidités il a été décidé de faire bénéficier les entreprises sinistrées d'un remboursement intégral du crédit d'impôt et d'accorder aux entreprises soumises légalement à un commissaire aux comptes d'une avance de 50% du crédit d'impôts sans vérification préalable dans un délai de 30 jours à compter de la date de dépôt de la demande de restitution. Dans ce même ordre d'idées, les contribuables qui déposent spontanément les déclarations d'impôt rectificatives ou les déclarations non déposées dans un délai ne dépassant pas le 30 septembre 2011 seront dispensés du paiement des pénalités de retard. Les contribuables seront également dispensés de rembourser leurs créances constatées du paiement des pénalités de recouvrement pour les montants payés au cours de l'année 2011. Un rééchelonnement des montants non encore recouvrés au titre des bénéficiaires de l'amnistie fiscale de l'année 2006, sur une période supplémentaires ne dépassant pas les trois années pour les créances revenant à l'Etat et de 2 années pour les créances des collectivités locales.
Les mesures fiscales et financières récemment annoncées visent essentiellement à améliorer la liquidité des entreprises pour faire face à leurs besoins incessants en fonds de roulement. Mais est-ce suffisant ?. Dans une conjoncture où l'euphorie révolutionnaire fait perdre de vue les réalités économiques et de se ressaisir à temps pour voir et constater la réalité pure et dure du pays et à ce train où vont les choses nous ne pourrons qu'aller à notre péril, disons le carrément et c'est tout dire. « Zeit ist Geld », le temps c'est de l'argent.
Yosr GUERFEL AKKARI
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Communiqué de British Gaz
« Nous ne reprendrons notre activité que lorsque l'accès
à nos sites sera sécurisé »
BG Tunisia est un des plus importants investisseurs étrangers en Tunisie, avec plus de 3,5 milliards de dollars investis jusqu'en 2010. L'entreprise contribue de façon significative à l'économie du pays depuis plus de 20 ans. Depuis deux mois, BG Tunisia fait face, sur le site de ses usines de traitement de gaz d'Hannibal et d'Hasdrubal à Nakta, à une crise sociale sans précédent affectant le bon déroulement de ses opérations.
Comme l'ont récemment rapporté certains médias, BG Tunisia a accompli des efforts considérables pour répondre aux préoccupations des communautés habitant près de ces installations de Nakta et pour participer au développement durable dans la région. Un accord a été récemment conclu avec les représentants de la communauté et le ministère de l'Industrie et de la Technologie, en présence du Gouverneur de Sfax, de l'Armée et de la Garde Nationale. Cet accord comprend les mesures suivantes :
• Création de 50 emplois sur des sites de BG Tunisia, réservés aux membres de la communauté locale,
• Création de 10 emplois au sein de BG Tunisia pour des diplômés du supérieur de la région,
• Création de 70 postes auprès des autorités locales, financés par BG Tunisia,
• Création d'un fonds de 2 millions de dollars US en 2011 pour financer des projets d'investissement social et de microcrédits.
D'énormes contributions sont prévues au bénéfice de la communauté dans les domaines sociaux ainsi que dans le développement des microcrédits et de l'emploi. Ces contributions étaient cependant conditionnées par la garantie, pour les employés de BG, d'accéder librement et sans encombre à leur lieu de travail, ce à quoi les représentants de la communauté s'étaient engagés dans les accords cités ci-dessus.
En dépit de cet accord, des personnes appartenant à la communauté ne l'ont pas honoré et ont menacé nos employés tunisiens et expatriés, en retenant certains en otage pendant huit heures le vendredi 25 mars dernier, une situation humainement insupportable. Notre site est toujours bloqué depuis le début de la semaine du 28 Mars et des actes de violence et d'agressivité ont été perpétrés envers nos employés.
BG Tunisia a deux priorités principales : assurer la sécurité de ses employés et contractants et honorer ses engagements envers la Tunisie en continuant de produire près de 50% de la consommation nationale de gaz naturel, un apport crucial pour le pays. Nous sommes témoins de comportements menaçants et inacceptables qui sont contreproductifs pour tous, y compris pour le pays. BG Tunisia honorera ses engagements aussitôt que la sécurité de ses employés et le libre accès à ses sites seront garantis. Dès que la situation redeviendra normale et que la sécurité de nos employés sera durablement rétablie, nous reprendrons les pourparlers avec les membres de la communauté qui sont prêts à honorer leurs engagements et à travailler avec nous dans le calme et de façon constructive.
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Le Conseil du Marché Financier met
en garde le public contre des offres d'investissement non autorisées
Le Conseil du Marché Financier attire l'attention du public sur les activités de la société « MEGA SUCCESS CONSULTANCY TUNISIA LIMITED», société unipersonnelle à responsabilité limitée sise au Rue du Lac Constance, Immeuble Matrix, 2ème étage, Les Berges du Lac Tunis (site web www.mscmission.com), son gérant de nationalité chinoise monsieur Li Yat Fan qui se présente comme représentant d'une société étrangère sise à Hong Kong dénommée « Mega Success Group Limited», pour proposer aux personnes résidentes en Tunisie d'investir sur la bourse chinoise de l'or et de l'argent. Le Conseil du Marché Financier informe le public que la société « MEGA SUCCESS CONSULTANCY TUNISIA LIMITED», n'est pas agréée pour fournir des services d'investissements ou financiers en Tunisie.
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Tourisme
Recours contre le diktat des tour-opérateurs
La fédération de l'hôtellerie dépose plainte contre Royal Tour
et Thomas Cook UK
Quels sont les recours quand un TO ne respecte pas son contrat de vente ou ses engagements vis-à-vis des hôteliers? Comment réagir vite? Le recours à la justice est-il le seul issue ? Faut-il faire une action collective ou individuelle? La Fédération des hôteliers pourra-telle intervenir ?
Il est vrai que certains tour-opérateurs ne respectent pas leurs engagements. Selon le dernier rapport moral présenté par la Fédération tunisienne d'hôtellerie, le TO Thomas Cook Royaume Uni qui compte environ 2 400 agences de voyages, 33 tour-opérateurs et 84 avions avait décidé de façon unilatérale de retenir 5% sur les factures du mois d'août et de septembre 2010. Et pour faire valoir son idée, le TO anglais a mis en avant une saison difficile. Une procédure que la Fédération tunisienne d'hôtellerie trouve choquante et totalement inacceptable. « Une mesure brutale prise en violation des engagements contractuels et extrêmement préjudiciable aux entreprises hôtelières tunisiennes » selon le rapport de la FTH qui est en train de préparer un dossier juridique pour porter plainte contre le tour-opérateur britannique. Un autre TO n'a pas respecté aussi ses engagements. Il s'agit du voyagiste français Royal Tour en situation de liquidation judiciaire et qui n'a pas été en mesure de payer des prestations relatives aux contrats d'allotement passés avec certains hôtels tunisiens selon le rapport de la Fédération. Le montant global des impayés, pour certains remontant à 2008, était de l'ordre de 800 000 euros. La FTH a saisi son avocat pour prendre la défense des intérêts de ses adhérents ayant des litiges avec ce tour-opérateur.
K.B
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Tourisme alternatif
C'est quoi, c'est comment et c'est qui ?
• Un cahier des charges pour restructurer le secteur
Depuis cinq ans, le tourisme alternatif ne cesse de se développer en Tunisie. C'est un des moyens pour rompre avec l'offre strictement hôtelière et balnéaire de Tunisie. Certains privés se développent sur ce marché de niche qui commence à avoir ses adeptes en Tunisie où on compte 60 maisons d'hôtes, gîtes ruraux et hôtels de charme comme l'a précisé Amel Djaïet, directricedu site du tourisme alternatif «mille- et-une tunisie.com » lors d'une rencontre avec les rotariens d'Hammamet à Dar Hayat.
Ce type d'hébergement et de tourisme permet une plus grande proximité avec la Tunisie, ses différentes régions et son peuple. « Nous sommes de fait dans un tourisme plus équitable et solidaire. Explique Amel Djaïet Sa conquête est difficile tant la clientèle est complexe. Outre l'accueil par l'hôte de la maison, ce produit a ses exigences pour fidéliser cette clientèle originale. Il faut comprendre le fonctionnement et respecter les particularités de ce tourisme. Il est impératif de considérer ces hébergements comme de nouveaux atouts pour diversifier et monter en gamme le produit touristique tunisien. Les initiateurs de ce genre de projets sont des privés qui se passionnent pour un même objectif. Il n'empêche que parmi eux se trouvent aussi des professionnels. Les deux œuvrent dans le même sens, celui d'offrir un produit de qualité et original. Au niveau des touristes, ce genre de produits est largement connu ayant fait le succès de destinations comme Marrakech, la Côte d'Azur, l'Italie, l'Irlande où même l'Autriche. Il va de soi que ce genre de tourisme principalement individuel explosera avec l'open sky qu'il nous tarde de voir se mettre en place.
Une communication ciblée
Se lancer sur ce marché de niche implique de faire une communication ciblée. « Il faut avoir une vitrine internet et être présent sur les sites affirme Amel . Mais aussi annoncer dans les journaux, distribuer des flyers, lors des soirées, des salons ou pendant les grandes manifestations touristiques. La dernière participation des maisons d'hôtes tunisiennes au salon mondial du tourisme à Paris a été très fructueuse pour promouvoir ce tourisme de proximité auprès de la clientèle européenne. » Voyager autrement c'est l'objectif de ce tourisme. L'essentiel est de séduire le client en lui offrant une cuisine typique, des produits du terroir, une animation originale. Ces maisons d'hôtes sont très nombreuses à Djerba, Nabeul, Hammamet, le Kef, Tozeur, Tunis et Zaghouan. Il faut proposer le juste prix. En Tunisie, l'offre est diversifiée. Le client est toujours à la recherche de la bonne promo du moment. Et accro à internet pour dénicher les meilleurs prix qui oscillent en Tunisie entre 15 et 35 dinars la chambre. Proche du voyageur classique, le client de la maison d'hôte ou d'un gîte rural est souvent zappeur » Mongi Gueddas hôtelier estime que ce tourisme échappe aux tour-opérateurs. Il reste une niche et conserve une importante clientèle de proximité.
Halte aux intrus !
Le tourisme alternatif est souvent mal structuré et organisé. Plusieurs promoteurs se sont investi dans cette activité sans aucune vocation hôtelière ou professionnelle. Il suffit d'avoir une vieille maison ou une ancienne bâtisse pour enfin la transformer en hôtel de charme ou gîtes ruraux. Les intrus sont devenus nombreux et tout est permis pour monter son projet sans aucune approche touristique. D'où l'ultime nécessité d'accorder plus d'attention à ce secteur et de le mettre à niveau. . Que serait une chambre d'hôte ou un gîte rural sans vrai connaisseur en hôtellerie ? Certains ont une vision de rentabilité immédiate et aucune dimension humaine. Souvent ajoute Mme Djaet « ces espaces n'essaient pas de présenter à nos hôtes une belle image de notre pays. Qu'est-ce qui est reproché à ces maisons d'hôtes ? De mauvaises prestations et la pauvreté du produit présenté. Le tourisme alternatif figure dans la nouvelle stratégie nationale du tourisme tunisien. . Un cahier de charge vient d'être élaboré pour la réorganisation de ce créneau et de sa mise à niveau. L'heure de vérité approche. Le tri doit se faire entre les bons et les mauvais professionnels, entre les promoteurs sérieux et amateurs, entre les vrais développeurs et les intrus. Une classification des maisons d'hôtes est nécessaire et on attend à l'application de cahier de charges d'ici les prochains jours »


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