• En treize ans la firme a facilité l'immigration de plus de vingt mille Tunisiens qui se sont installés au Canada La firme spécialisée en immigration francophone pour le Canada Access Canada vient de célébrer récemment le seizième anniversaire de sa création. Depuis son installation en Tunisie, il ya treize ans, cette société a aidé plus de vingt mille tunisiens à immigrer vers les régions francophones du Canada. Son objectif : orienter les personnes qui désirent immigrer vers le Canada et leur faciliter les procédures leur permettant d'obtenir leur visa. " Nous sommes accrédités par les autorités canadiennes pour procéder à la sélection de candidats" ,affirme M. Alain Guerrero, Président de la firme. Nous recrutons pour toutes les régions du Canada francophone. Le Canada a un fort besoin de main-d'œuvre qualifiée. Elle souffre, en effet, d'un manque dans certains petits métiers comme les mécaniciens, les ébénistes, les assistantes médicales… Chaque personne qui immigre vers le Canada ne trouve pas de problème pour s'adapter. Elle n'est pas lâchée dans la nature. Des structures spécialisées sont chargées de l'accueillir et de l'orienter. On lui montre comment chercher un logement, comment trouver un emploi. Mais la procédure est longue. Des conseillères et des conseillers travaillant au sein de la société expliquent aux personnes qui se présentent comment mettre les chances de leur côté pour pouvoir réussir à avoir l'aval du pays d'accueil. La région du Québec francophone et le gouvernement fédéral ont, en effet, établi un certains nombre de critères auxquels doivent répondre ces derniers pour pouvoir obtenir le visa. Il faut déjà être titulaire d'un diplôme universitaire ou d'un diplôme de formation professionnelle. D'autres critères sont également pris en considération dont l'âge, l'expérience professionnelle, la présence de famille au Canada, les connaissances linguistiques…. Le candidat doit recueillir un nombre minimum de points à partir desquels il peut postuler pour un emploi au Canada. " C'est ce qu'on appelle le seuil d'acceptation. Il faut collecter le plus grand nombre de points. Explique une conseillère. Prenons le critère de l'expérience professionnelle. Le candidat recueille très peu de points pour ce critère. Par contre, il arrive à collecter un grand nombre de points pour les critères âge et connaissances linguistiques.", observe une des conseillères de la firme. A partir des informations recueillies sur le statut civil, le niveau d'instruction, l'âge, les connaissances linguistiques, l'expérience professionnelle, le secteur où les domaines dans lesquels il veut exercer, le conseiller va élaborer un dossier d'une quarantaine de pages dans lesquels il évalue pour chaque critère les chances du candidat d'immigrer vers le Canada. "Le principe est de collecter le maximum de points. Il est possible pour certains critères comme celui des connaissances linguistiques d'améliorer ses chances. Nous conseillons au candidat de suivre des cours de perfectionnement", poursuit la conseillère. Le contrat est signé avec la société et le dossier est ensuite envoyé au gouvernorat fédéral. Une année et même plus peuvent s'écouler avant que le gouvernement canadien ne donne son aval pour qu'une entrevue soit organisée avec le candidat. Des agents de l'immigration canadiens sont envoyés pour effectuer des entretiens afin de vérifier l'exactitude des informations présentes dans le dossier et d'évaluer si ce dernier est apte à immigrer. Si l'entretien se déroule positivement et que le candidat arrive à convaincre alors il devra passer une batterie de tests médicaux et de sécurité (vérification si ce dernier ou des membres de sa famille n'ont pas d'antécédents judiciaires) avant d'obtenir enfin le visa tant attendu.