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Ou le « risque d'une crise économique »
La bataille de la dette américaine…
Publié dans La Presse de Tunisie le 26 - 07 - 2011

Barack Obama se dit toujours confiant mais le président américain avait annoncé qu'il fallait trouver un accord avant le vendredi 22 juillet. Sinon les Etats-Unis ne pourront échapper le 2 août prochain à un défaut de paiement. Mais démocrates et républicains n'ont toujours pas réussi à s'entendre pour relever le plafond de la dette qui est bloqué aujourd'hui à un peu plus de 14.000 milliards de dollars. Cela fait pourtant deux mois que des négociations ont commencé. Les Etats-Unis connaissent une véritable guerre de la dette, une guerre politique. «Ce débat politique pourrait mener à une crise économique sans précédent», répète le camp Obama depuis mi-mai. Le président américain voulait à tout prix régler cette affaire avant cette date. Car le 2 août prochain, les Etats-Unis seront en défaut de paiement et pour qu'une loi soit votée et appliquée, il faut compter une dizaine de jours.L'affrontement est de taille et personne ne doute de l'enjeu. Les deux parties ont un point d'accord : il faut relever le plafond de cette dette. Mais avec la perte, l'an dernier, de la majorité au Sénat, l'une des deux chambres du Congrès, tout se complique pour l'administration Obama. «Des négociations sont la seule issue possible sinon la première puissance économique mondiale sera en cessation de paiement», confirme Christophe Destais, le directeur-adjoint du CEPII, le principal centre français d'étude et de recherche en économie internationale. «Et à ce moment-là, les services publics tourneraient au ralenti, certains salaires de fonctionnaires commenceraient à ne plus être payés», poursuit Christophe Destais avant de préciser : «C'est la stratégie de certains républicains qui souhaitent que ce défaut résonne comme un coup de massue».
Faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre
Les républicains sont donc en position de force. Et en jouant la montre, les plus radicaux d'entre eux espèrent réussir à faire pencher la balance des négociations de leur côté. Tout en prenant part aux discussions, John Boehner, le président républicain de la Chambre des représentants, se veut intransigeant. Il répétait, il y a quelques jours encore, qu'ils «n'acceptent pas de relever le plafond de la dette sans une baisse des déficits et une baisse de la dette». Pour les conservateurs, une hausse de l'impôt n'est pas non plus imaginable, selon John Boehner : «Nous ne voulons pas non plus une augmentation des impôts parce que cela détruit les emplois. Nous voulons vraiment des coupes dans le budget et cela est possible uniquement avec de vraies réformes dans les années qui viennent». Cette attitude est décriée par les démocrates mais aussi par certains républicains modérés. La semaine dernière, trois sénateurs conservateurs, plutôt centristes, ont créé avec trois démocrates un groupe pour tenter d'accélérer le rapprochement des positions. Une initiative qu'a saluée Barack Obama qui annonce : «Le gang des six ou même des sept, parce qu'un nouveau sénateur républicain les a rejoints, ont proposé des solutions qui sont proches de ce que je souhaite. Ce qu'ils disent c'est que nous devons réduire nos dépenses intérieures et nos dépenses militaires. Nous devons être sérieux sur le système de santé et nous devons créer de nouveaux revenus. Il faudra faire des sacrifices mais ces sacrifices toucheront tout le monde».
Les deux camps se préparent à l'élection de l'an prochain. Les républicains jouent leur va-tout.
La bataille pour l'élection présidentielle de 2012 déjà lancée
Ils tentent de montrer l'incapacité de leurs adversaires démocrates au niveau économique. Ils espèrent aussi décrédibiliser l'actuel locataire de la Maison Blanche. «Les républicains sont assez pessimistes sur leurs chances de l'emporter l'an prochain. Les démocrates sont eux assez prudents parce qu'ils savent que si le chômage ne baisse pas, il sera difficile à Barack Obama de défendre son bilan», analyse Vincent Michelot, professeur d'histoire politique américaine à l'Institut de sciences politiques de Lyon. «Mais il ne faut pas oublier qu'il y aura aussi des élections législative en 2012», ajoute ce spécialiste. Pour l'instant, le pari des conservateurs n'est pas gagnant. Dans un récent sondage commandé par le groupe de presse américain CBS, 71% des Américains désapprouvent la manière de négocier des républicains. Ils sont moins sévères avec l'actuel président. Mais près d'un sur deux regrette quand même la manière dont il gère cette crise.


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