«Le Parti démocratique pour la justice et la prospérité (Pdjp) milite pour l'édification d'une Tunisie nouvelle qui fait prévaloir la démocratie, la justice et le développement équilibré, dans le droit-fil de la réalisation de la prospérité pour toutes les composantes de la société», a affirmé M. Salem Chaïbi, président et porte-parole officiel du parti. M. Chaïbi qui présentait, samedi matin à Tunis, le programme du Parti démocratique pour la justice et la prospérité, a précisé que le Pdjp est un «parti centriste socio-réaliste» qui, a-t-il dit, plaide en faveur de l'édification d'un système démocratique visant à consacrer la souveraineté du peuple, garantir le principe de séparation des pouvoirs, favoriser l'indépendance de la justice et préserver les acquis de la femme. Le Pdjp, a-t-il ajouté, œuvre, également, à jeter les fondements d'un développement équilibré entre les régions, à consacrer la justice fiscale, à poser les jalons d'une économie de marché, à garantir une répartition équitable des richesses et à établir l'égalité des chances entre les régions. A cet égard, M. Salem Chaïbi a mis l'accent sur la nécessité de réduire la pression fiscale sur les investissements dans les régions intérieures en réponse aux aspirations du citoyen tunisien, après la révolution, à la justice et à l'égalité. Par ailleurs, le président du parti a souligné l'impératif de bannir toutes les formes de violence et d'extrémisme, à travers la consolidation des attributs de l'Etat civil, se prononçant, également, en faveur de la révision du système de couverture sociale, de la consécration de la justice sociale et de l'adhésion au processus de développement intégral. Commentant le discours prononcé, jeudi dernier, par M. Béji Caïd Essebsi, Premier ministre du gouvernement detransition, M. Salem Chaïbi a regretté de voir le Premier ministre ne pas évoquer les problèmes des citoyens et aborder la question de l'argent politique qui, a-t-il dit, «est à l'origine du déséquilibre démocratique». En conclusion, le président du Pdjp a indiqué que "tout ce qui peut émaner du dénommé Mourad Khémiri n'engage nullement le parti" qui, a-t-il dit, a «décidé, à l'occasion d'une réunion extraordinaire du bureau politique, de geler ses activités, compte tenu de son indiscipline et de son usage des finances du parti sans en informer le secrétaire général, un acte qui fait l'objet d'une plainte en référé».