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Les déchets organiques : une ressource profitable
Les défis de l'environnement en Tunisie (IV)
Publié dans La Presse de Tunisie le 11 - 09 - 2011

Le volume des déchets sous toutes leurs formes ne cesse d'augmenter d'une année à l'autre. Les déchets organiques provenant des ménages constituent un vrai problème pour les autorités publiques. Malgré la mise en place de décharges contrôlées et de centres de transfert, les déchets continuent à polluer certains milieux réceptifs dans toutes les régions. Pourtant, ces déchets peuvent constituer —en utilisant certaines technologies qui ont fait leurs preuves— un élément bénéfique, comme les engrais pour fertiliser la terre. Des expériences ont été menées par le passé, mais elles n'ont pas été toujours concluantes, dans la mesure où les Tunisiens n'ont pas encore pris l'habitude de trier les déchets pour faciliter l'opération de leur transformation.
D'après un expert international dans le domaine de l'environnement «dans le secteur des déchets solides, trois actions majeures peuvent être proposées. La première se situe en amont de la chaîne : c'est le compostage. Les deux autres en aval: la valorisation électrique du CH4 et la mise en torchère». Et d'expliquer que «le compostage permet de réduire considérablement la quantité des déchets fermentés cibles en décharge et, par conséquent, les émissions de CH4. Le développement de stations de compostage de déchets organiques nécessite, au préalable, la mise en place de dispositifs adéquats de collecte sélective à la source. Il nécessite, par ailleurs, le développement d'un marché captif du compost, à proximité des stations de compostage, permettant de rentabiliser les installations de compostage».
Les déchets peuvent également être une source inépuisable d'énergie dont on peut faire profiter les habitants, notamment ceux qui résident dans certaines zones d'accès difficile. Selon notre interlocuteur «la récupération du méthane des décharges pourra être envisagée dans les zones fortement urbanisées. Deux options s'offrent à ce mode d'exploitation, à savoir la valorisation électrique du CH4, à envisager dans les décharges de grande taille. Cette électricité pourrait être utilisée pour les usages internes de la décharge, mais l'essentiel serait injecté dans le réseau électrique».
Réduire l'émission de gaz carbonique
D'autre part, «la mise en torchère, à retenir dans les décharges de petite taille, est techniquement plus simple et coûte moins cher à l'investissement que la valorisation électrique. La technique consiste à récupérer les gaz et à les faire brûler en torchère, ce qui réduit les risques d'incendie et d'explosion accidentelle dans les décharges».
Même le secteur de l'assainissement des eaux usées peut fournir de l'énergie en recourant à certaines techniques. Pour M. Wahid Jenhani, il y a deux options dont le choix dépend du procédé de traitement. «Dans le cas de la digestion anaérobie, l'option la plus avantageuse est celle de la valorisation énergétique du biogaz pour des usages thermiques et électriques. Dans le cas des stations à procédé aérobie (en général de petite et moyenne taille), l'option proposée est celle d'un second traitement aérobie. En dépit des contraintes de coût et d'espace, cette option permet de réduire de moitié les émissions de CH4».
Au niveau officiel, on rappelle que l'Agence de gestion des déchets (Anged) a réalisé des décharges contrôlées et des centres de transfert dans plusieurs régions pour remplacer les décharges anarchiques, lesquelles sont aménagées pour être transformées, par exemple, en espaces verts ou en squares. L'entrée en exploitation de ces décharges contrôlées a permis de traiter plus de 800 mille tonnes de déchets par an, soit près de 45% de l'ensemble des déchets ménagers dans tout le pays.
En outre, dans le cadre du mécanisme international du développement propre et du Protocole de Kyoto, et avec l'appui de la Banque mondiale, le Fonds carbone offre de nouvelles opportunités pour les pays qui veulent réduire l'émission de gaz carbonique dans les décharges contre l'octroi de fonds importants. La Tunisie avait conclu deux contrats pour la «vente» des émissions de gaz provenant de la décharge de Jebel Chakir et des décharges se trouvant dans plusieurs gouvernorats. Les quantités de gaz à vendre ont été estimées à 3 millions de tonnes correspondant à une valeur de 21 millions de dinars.
Les travaux ont concerné aussi le traitement des gaz à la décharge contrôlée de Jebel Chakir pour les brûler. D'autres projets d'extraction et de traitement des gaz dans des décharges contrôlées se trouvant dans d'autres régions du pays ont été créés. Dans une première étape, les gaz extraits ont été brûlés. Dans une deuxième phase, et après une vérification des quantités et de la qualité des gaz, il est possible de les valoriser en vue de produire de l'énergie électrique.


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