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Où finit la liberté où commence l'équité ?
Transition démocratique : Rôle des médias dans la campagne électorale
Publié dans La Presse de Tunisie le 30 - 09 - 2011

Des prohibitions en cascade, à mesure que l'on s'approche de la campagne électorale. Voilà ce que le milieu médiatique reproche à l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) qui, après avoir interdit la publicité politique, vient de défendre la publication, le commentaire et l'analyse des sondages sur les intentions de vote et leurs résultats. Car si l'interdiction de la pub est compréhensible, celle des sondages d'opinion le semble beaucoup moins, d'autant qu'elle a suscité un malencontreux amalgame… Mise au point avec M. Arbi Chouikha, chargé de la communication au sein de l'Isie, et autres informations autour de l'équation liberté d'expression / équité des élections…
Les interdictions font mal en ces temps de précarité et de fragilité où l'on ne supporte plus d'avoir mal là même où on en a eu et où l'on a grand peur de perdre d'une baguette magique ce que l'on a gagné de l'autre… C'est ce qui s'est exprimé dans les rédactions à la tombée des communiqués de l'Isie interdisant la publicité politique depuis le 12 septembre et des sondages d'opinion, à partir de demain, 1er octobre.
Car, du côté de l'Instance, une autre vigilance et un autre principe sont promus règle d'or : l'égalité des chances de tous les candidats aux élections. Et cet objectif, à la fois condition et enjeu, requiert bien des régulations. " On ne sera jamais des censeurs. On aime bien ne pas recourir à la contrainte et compter juste sur notre meilleur outil qui est une pédagogie au quotidien et la sensibilisation de l'opinion…", soutient M. Arbi Chouikha.
Aucune restriction des activités journalistiques…
Pour en finir avec la question de la publicité politique, M. Chouikha commence par lever l'amalgame entre publicité et propagande partisane et entre publicité et activité journalistique : "Il ne s'agit nullement d'une restriction des activités journalistiques. Pour les médias, l'interdiction de la pub ne veut pas dire interdiction de l'activité journalistique consistant à inviter les candidats à des débats ou à couvrir leurs activités."
Un autre communiqué publié au début de cette semaine par l'Isie n'en a pas moins suscité de réactions. L'interdiction de la publication des sondages d'opinion n'a pas seulement soulevé la colère des sondeurs et poussé les retardataires à user de la dernière heure de légalité. Elle a été accueillie par un sérieux malentendu dans les salles de rédaction qui y ont lu une interdiction abusive du commentaire et de l'analyse politique en général…
Pas de sondages sans comités des sages
A l'origine, une phrase moitié mal rédigée, moitié mal lue qui, stipulant de "l'interdiction du commentaire et de l'analyse", ne précise pas qu'il s'agit bien du traitement des résultats des sondages, dans un communiqué relatif aux sondages.
Mais pourquoi l'Isie en vient-elle à interdire totalement la publication des sondages d'opinion pendant la campagne électorale ? Pour éviter le risque de toute influence sur l'opinion que ces sondages ont la force d'exercer, répond M. Chouikha, s'ils ne sont pas pris avec des pincettes et s'ils ne sont pas accompagnés d'un cadre réglementaire et institutionnel approprié, tels les comités des sages qui en contrôlent la véracité et en scrutent les plis et les replis.
Au-delà de la pub et des sondages, le rôle des médias reste immense. Le plus pénible, le plus fastidieux et le plus coûteux, c'est l'expression politique légale : l'enregistrement et la diffusion gratuite des spots légaux. Seuls les médias publics en supportent la charge financière et la masse de travail, explique M. Chouikha, les privés l'esquivent, préférant de loin la publicité qui leur rapporte de l'argent.
Dans la cour des écrans
Tous les candidats et les listes qui ont reçu leur récépissé définitif sont en train d'enregistrer leurs spots, en présence d'un huissier-notaire. Dans le même esprit égalitaire, les candidats font trois essais au bout desquels ils ont le droit de choisir le meilleur. La diffusion de ces spots commencera demain 1er octobre, sur la TV Nationale et se poursuivra jusqu'au 21, à raison de quatre heures, en prime-time, par jour. Avec la Radio-Nationale, il a été convenu de partager la même bande télé et de la transformer en bande sonore. Les spots passeront en quatre plages quotidiennes d'une heure chacune en relais direct avec les stations régionales et les radios thématiques.
Reste la couverture proprement dite de la campagne. "L'Isie a demandé aux médias de lui fournir leurs plans de couverture et aux journalistes de demander leur accréditation. Il y a une liberté d'accès à l'information accordée aux journalistes accrédités. Contre les risques de dérapage, des contrôleurs de médias formés sont chargés de communiquer leurs rapports sur les dépassements. Une unité monitoring composée d'une trentaine de chercheurs va commencer à scruter tout ce qui se diffuse et se publie. Le suivi se fait conformément aux principes juridiques et à l'égalité des chances entre candidats."


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