Nous avons lu avec grand intérêt l'article paru dans votre journal, jeudi 6 octobre 2011, en page 6, sous le titre «Grève du personnel du Groupe Mabrouk - pour cause de promesses non tenues». Confiant que votre journal accorde un grand respect au droit de réponse, nous tenons à apporter des précisions et un démenti formel sur un certain nombres de points concernant cet article. Nous souhaitons tout d'abord insister sur le fait que notre entreprise respecte autant le droit au travail que le droit de grève lorsque celui-ci est fait dans les règles de l'art et conformément à la loi. Sotuchoc est effectivement fière de son personnel qui a démontré tout au long de son existence un fort degré d'appartenance à l'entreprise fruit d'un climat social apaisé, d'un respect mutuel entre toutes les composantes de l'entreprise et d'un dialogue continu. Les négociations entre les représentants syndicaux et notre direction se font de manière continue et ont abouti, et ce, bien avant la grève, à des avancées sociales très importantes pour nos employés. Ces avantages viennent s'ajouter à d'autres existant depuis bien longtemps et accordés au-delà de ce que prévoient la loi et la convention. Comme toute négociation, des points de désaccord peuvent exister mais sans que cela n'ait jamais entaché notre crédibilité et notre engagement à tenir nos promesses (contrairement à ce que prétend votre article). Les discussions avec nos employés et leurs représentants syndicaux continueront, et ce, conformément au rôle de chacun des partis partenaires. Je ne finirai pas sans insister sur le fait que les informations parues dans votre journal sont totalement erronées, infondées et de nature à entacher notre réputation. De ce fait et sans rentrer dans le détail, nous nous réservons le droit de porter plainte contre toute personne ou journal véhiculant de fausses information concernant notre entreprise La direction de Sotuchoc Démenti de Hédi Nasraoui, employé de la Sotuchoc, concernant votre article du 6 octobre 2011, page 6 J'ai lu dans votre journal paru le 6 octobre un article concernant la Sotuchoc, entreprise à laquelle j'appartiens et dont je suis un des représentants syndicaux. Cet article prétend que j'aurais parlé à une de vos journalistes concernant la situation sociale de notre entreprise et le mouvement de grève du 3 octobre. Je tiens à démentir tout ce qui a été dit dans l'article de votre journaliste que je ne connais pas et que je n'ai jamais contacté, et je suis vraiment étonné que mon nom ait été cité dans votre article. Je me réserve le droit, suite à cela, de porter plainte contre votre journal et le journaliste qui est l'auteur de l'article.