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Crise de la dette : l'Europe veut stopper l'hémorragie
Lu pour vous
Publié dans La Presse de Tunisie le 17 - 10 - 2011

L'Europe est au seuil d'une semaine décisive qui culminera avec un sommet de ses dirigeants le 23 octobre, où ils comptent donner un coup d'arrêt à une crise de la dette qui dure depuis près de deux ans et menace leur monnaie commune mais aussi l'économie mondiale. A l'issue d'une réunion samedi à Paris avec ses homologues du G20, le ministre français des Finances François Baroin a promis au reste de la planète, inquiet d'un tsunami financier, que les Européens apporteraient le 23 octobre une réponse «décisive» à la crise de la dette, à la fois «globale et durable».
Depuis le début des turbulences fin 2009 en Grèce, l'incendie n'a cessé de se propager dans la zone euro. Souvent divisés sur la marche à suivre, les responsables européens n'ont le plus souvent fait que colmater les brèches sans jamais apporter de réponse convaincante. Après de multiples rendez-vous manqués, les décisions prises lors d'un précédent sommet le 21 juillet ne sont toujours pas en place ils entendent cette fois opérer un tournant. L'idée est de pouvoir présenter un ensemble de mesures en vue du sommet des vingt principaux pays riches et émergents (G20) les 3 et 4 novembre à Cannes.
Objectifs: parer au plus pressé en stabilisant la Grèce qui va bénéficier d'un prêt vital de 8 milliards d'euros, renforcer le pare-feu financier de la zone euro pour éviter que l'Espagne ou l'Italie ne lui emboîtent le pas —ce qui condamnerait l'euro—, renflouer les banques fragiles et améliorer la gouvernance de l'Union monétaire. Le plan des Européens contient des «éléments appropriés» et «des choses encourageantes», s'est félicité samedi le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner, qui avec le président Barack Obama a multiplié les pressions ces dernières semaines.
Le problème: parvenir à une solution négociée avec les banques
Pour cela, l'Europe devra trancher sur plusieurs sujets. Avant le sommet du 23 octobre, des réunions préparatoires des ministres des Finances sont prévues vendredi et samedi tant la tâche est immense. Parmi les sujets clés: le pourcentage de dette grecque auquel ses créanciers vont devoir renoncer, le degré de recapitalisation des banques nécessaire pour absorber ce choc ou encore les modalités pour renforcer la puissance de feu du Fonds de secours de l'euro (FESF) via un «effet de levier». Dans le détail, le chiffre de 21% de «décote» pour les détenteurs de dette grecque, décidé le 21 juillet, est désormais obsolète et le pourcentage envisagé pourrait atteindre désormais jusqu'à 50%, selon une source gouvernementale européenne. Problème: il faut parvenir à une solution négociée avec les banques qui pour l'heure se font prier.
Pour faire face à un risque de défaut de paiement grec, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a aussi annoncé qu'il proposerait une recapitalisation des banques de manière à ce que leurs fonds propres «durs» atteignent 9%. Et le chef de file de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker a même envisagé de contraindre les banques qui ne jouent pas le jeu à contribuer davantage à l'allègement de la dette d'Athènes. Il faudra en outre étendre la capacité d'intervention du FESF, au-delà de ce qui été déjà décidé en juillet et validé cette semaine par la Slovaquie, dernier pays dont le feu vert était encore en suspens. L'option visant à démultiplier son action en faisant en sorte qu'il accorde non des prêts mais des garanties aux détenteurs de dette de pays fragiles semble tenir la corde, selon des sources européennes. Une solution alternative, favorisée par la France, qui verrait le FESF transformé en banque pour pouvoir emprunter à la Banque centrale européenne, paraît écartée car elle enfreindrait le traité de l'UE.
La crise de l'euro a également renforcé paradoxalement l'urgence d'une intégration plus poussée du pilotage de la zone euro. Le sujet sera aussi abordé lors du sommet. Sous le regard inquiet de la Commission européenne qui redoute d'être marginalisée, Paris et Berlin souhaitent donner plus de colonne vertébrale à l'Union monétaire avec des sommets au minimum deux fois par an de ses dirigeants sous la houlette de Herman van Rompuy, qui préside déjà ceux de toute l'Union européenne. Il est aussi question de renforcer la discipline budgétaire, en créant un poste de «super commissaire» européen dédié à cette tâche, ou encore de placer sous tutelle formelle les pays en difficulté budgétaire, voire d'autoriser la Cour de justice européenne à punir les Etats trop laxistes.


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