Impliquée au moins dans un accident sur trois, sa part de responsabilité quant aux accidents graves et mortels en 2008 est de 17,44 %. En d'autres termes, sur cent accidents de la route causés par l'excès de vitesse, on enregistre plus de 25 décès. Pourtant, si tous les usagers respectaient le Code de la route à commencer par les règles de la sécurité, des milliers de vies seraient sauvées en Tunisie et le nombre de blessés diminuerait considérablement. Par ailleurs, les pouvoirs publics ont procédé à la mise en place de divers dispositifs pour aider les conducteurs à ne pas dépasser les vitesses autorisées. Un petit rappel serait fort utile du moment que l'oubli est de tout temps le propre de l'homme. Tout conducteur est donc appelé à protéger sa propre vie pour ne pas gâcher celle des autres. Et ce, en attestant d'un comportement civique sur la route. Cela demeure tributaire du respect du code y afférent. Dans la même perspective, il est à rappeler que la vitesse maximale dans les agglomérations est fixée à 50km par heure, pour passer à 90 km en dehors de ces zones et à 110km par heure sur les autoroutes. En outre, tout conducteur est tenu pendant la période de stage de ne pas dépasser 80km à l'heure sur les autoroutes et en dehors des agglomérations. Tout au plus, il doit afficher clairement les signaux indiquant cette vitesse. En fonction des exigences de la sécurité routière dans certaines zones urbaines, la vitesse doit être réduite de 50 à 30km par heure dans le but de protéger les piétons et les usagers de motocycles.Cette vitesse pourrait néanmoins être élevée à 70 km/h compte tenu des nécessités et des spécificités de la route. Sur un autre plan, il faut toujours prendre en considération les circonstances climatiques tout aussi imprévisibles durant la saison hivernale. Cela veut dire, notamment, qu'en cas de réduction de la visibilité pour cause de pluie ou bien de brouillard, la vitesse doit être limitée jusqu'à 20 km par heure en dehors des agglomérations et sur les autoroutes et à 10 km dans les agglomérations. De surcroît, les effets néfastes de la vitesse ont, à maintes reprises, fait l'objet de recherches scientifiques. Les résultats font savoir qu'un conducteur roulant à faible vitesse possède un champ de vision de 180°. Pour une vitesse de 40 km par heure, ce champ de vision est réduit à 100°, pour passer à 30° pour une vitesse de 130km/h. Ce faisant, plus la vitesse du véhicule est élevée, plus le cerveau est incapable de capter les informations massivement reçues. D'où l'inaptitude du conducteur à saisir globalement l'état de la route et risquer, par conséquent, de ne pas faire attention à l'enfant échappant à ces compagnons. Du reste, la sécurité routière ne relève point d'une tâche ardue. Plutôt, il suffit pour la garantir, d'une bonne volonté et d'une prise de conscience constante en étant derrière le volant. Donc, du respect de la distance de sécurité, des feux et des panneaux de signalisation sans oublier la ceinture de sécurité. Voilà des évidences que l'on prend encore une fois la peine d'énumérer sur nos colonnes. Lesquelles, pourraient relever d'une franche platitude à l'égard de certains. Toutefois, déterminantes pour la sauvegarde de nombreuses vies humaines. Il suffit de les respecter correctement pour éviter des drames et des douleurs.