L'entraîneur suisse de l'Avenir Sportif de Gabès, Christian Zermattan, se trouve aujourd'hui sur un siège éjectable. Il aura, en effet, suffi de deux journées pour voir le successeur de Adel Sellimi fortement contesté. Deux nuls consécutifs à domicile et, surtout, un fond de jeu bancal et des équilibres précaires qui n'annoncent rien de bon pour une «Zliza» en butte avant-hier à un de ces «mouvements sociaux» qui font d'ailleurs florès dans le panorama du foot professionnel national. Ainsi, les coéquipiers de Khemaïes Thamri ont boycotté, avant-hier, les entraînements pour protester contre le retard du versement d'une tranche de la fameuse «prime de rendement». Cet aspect ne met, en tout cas, point les joueurs dans les meilleures dispositions, même si l'équipe va pouvoir récupérer son arrière central, Houssam Zrelli, qui a purgé sa suspension d'une journée, suite à son expulsion devant l'ES Zarzis. Si dans l'immédiat, Zermattan bénéficie d'un sursis, il n'est pas évident qu'un nouveau faux pas ne hâtera pas son départ.