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Un acteur en immersion
Fathi Heddaoui, nouveau directeur du Centre culturel international de Hammamet
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 11 - 2011

C'est au théâtre scolaire qu'il a découvert son centre de gravité. Au «Théâtre Triangulaire», il a aimé cette idée de troupe d'amateurs et ce silence commun que seul le quatrième art permet. A la fin de ses études à l'ISAD (Institut Supérieur d'Art Dramatique), il sut qu'il avait trouvé sa place. De sa rencontre avec le Nouveau Théâtre, va naître un comédien dont chaque composition prendra bientôt sur les planches, puis à l'écran, le tour de la performance. Mais malgré ses succès, Fathi Heddaoui résiste au confort du déjà fait. Il se sent farouchement indépendant et s'en va jusqu'en Syrie donner du sens à son métier d'acteur. Il devient l'un des rares Tunisiens à avoir son nom inscrit au générique début. Et comme tout artiste, il connut des ellipses et des doutes. Quand vient la maturité qui n'a rien à voir avec l'âge, il s'installe avec les coups et les blessures. Et, il y en a... Mais Fathi a cette capacité de se ressourcer dans le feu de ses années d'errance, en passant l'éponge sur tous les évènements qui vous précipitent dans l'aigreur. Et puis, le fait de s'adapter ne fait-il pas partie du plaisir de l'acteur? Comme l'évidence ne l'intéresse pas, il prend le risque de se mettre derrière la caméra et de réaliser. Il met en images une série de 26 épisodes de docu-fiction, qui lui ont valu le grand prix dans l'une des dernières éditions du Festival de la Radio et de la Télévision arabes. Entre-temps, l'artiste ne s'entête pas à refuser des scripts tunisiens, faisant parfois fi de la qualité, convaincu que l'acteur doit gagner son pain et que derrière chaque camp, chaque opinion, il y a une histoire. Aujourd'hui, Fathi Heddaoui joue le grand rôle : il vient d'être nommé directeur du Centre culturel international de Hammamet. L'acteur «en immersion» ne craint pas cette responsabilité, parce que dans sa tête, il y a des projets. Et dans son cœur, il y a tous les souvenirs de ses promenades d'adolescent dans les jardins de Sébastien, de ses performances au théâtre Elisabéthain, de cette odeur des planches qui craquent, de la mer juste derrière, et de ces belles soirées dans les loges du dessous où il regroupait ses énergies avant de les lâcher... Nous l'avons retrouvé le weekend dernier, là-bas, au Centre, après un briefing avec son assistante. Et c'est au café de la ville, avec sa femme et ses enfants, à peine débarqués d'une Syrie sanglante, en pleine révolution, que le nouveau directeur s'est prêté à nos questions, endossant un autre rôle qui lui va à merveille, celui du père de famille.
Quelles ont été vos dernières activités en tant qu'acteur?
En cette année 2011, j'ai joué dans un film pour Canal + dont une bonne partie a été tournée en Tunisie. Il s'intitule «L'infiltré» et raconte la fin de Abou Nidhal, chef extrémiste palestinien. J'ai également fait partie du casting de «Hassen et Hossein», une superproduction koweïtienne qui a coûté plus de six millions de dollars. A propos, je tiens à vous dire que ce feuilleton devait être entièrement tourné en Tunisie, mais on n'a pas pu obtenir une autorisation de tournage pour des raisons de compromis politiques. Pourtant, 17 «fatwas» ont prouvé que cette fiction est loin de créer n'importe quelle polémique et qu'elle peut être tournée n'importe où dans le monde.
Vous parlez de quelle période? Celle d'avant le 14 janvier?
Tout à fait. J'espère que les choses vont changer maintenant. Car, en Tunisie, nous avons les décors qu'il faut, les techniciens, les comédiens et l'infrastructure qu'il faut pour accueillir et prêter nos services aux fictions arabes qui deviennent de plus en plus importantes au niveau du financement et de l'effectif artistique et technique. Il n'est plus possible que l'autorité de tutelle continue à poser des obstacles alors que nos techniciens chôment 11 mois sur 12.
Où en est ce feuilleton actuellement?
Il est en pleine diffusion sur plusieurs chaînes arabes. Cela dit, un autre «ratage» a eu lieu. Cela concernait «Al Farouk», encore une grande production dont le budget est équivalent à 15 millions de dollars. Dans ce feuilleton, le plus cher de l'histoire de la production arabe, réalisé par le Syrien Hatem Ali, une quinzaine de comédiens tunisiens ont heureusement trouvé leur compte et dans des rôles super importants. Je cite : Ghanem Ezzrelli dans le rôle de Ali Ibn Abi Taleb, Zied Touati dans celui d'El Wahchi, moi-même dans le rôle de Abou Sofiane, Taieb Oueslati, Mohamed Grayaa, Yassine Ben Gamra, Maram Ben Aziza, Kamel Yaalaoui, et j'en oublie des noms et des personnages... Les départements image et son ont été également assurés par des Tunisiens, en l'occurrence Mohamed Maghraoui, chef opérateur, et Moncef Taleb, ingénieur du son. Nous devions tourner pendant 12 semaines en Tunisie. Vous imaginez combien de secteurs allaient être impliqués dans cette opération?
Qu'est-ce qui s'est passé? Le ministère de la Culture a encore dit non pour une autorisation de tournage?
Cette fois, c'était pour des problèmes de production inhérents au prestataire de service tunisien. Résultat, c'est le Maroc et les Marocains qui en ont profité. Le tournage a finalement eu lieu à Ouarzazate et Marrakech.
Avez-vous d'autres projets en tant qu'acteur?
Je joue le rôle de «Lassad El Bokh», un personnage réel, un voyou qui n'a plus 20 ans, dans «Bab El Fella», le premier long métrage de Moslah Kraiem, actuellement en plein tournage.
Et le théâtre dans tout ça?
Je n'ai plus fait de théâtre depuis 2004. Ma dernière pièce s'appelait «Œdipe» ou «La controverse» avec le théâtre des Bouffes du Nord, en France. Feu Sotigui Kouyaté en était le metteur en scène, et j'ai eu la chance d'avoir le célèbre Peter Brook comme directeur artistique. Lorsque Sotigui est tombé malade, Brook a pris la relève pour terminer le spectacle...
Qu'est-ce qui fait que vous n'êtes plus retourné sur les planches?
Je n'ai plus eu de propositions aussi satisfaisantes. Je veux travailler avec une vraie équipe et un vrai metteur en scène, pour être pleinement dans «l'acte théâtral». Le théâtre n'est pas une corvée. C'est des affinités et des moments de vérité avec des gens sérieux qui savent partager et prendre le risque de dévoiler leurs zones d'ombre. Cela dit, Fadhel Jaziri m'a proposé de jouer dans sa nouvelle création «La révolution de l'homme à l'âne», j'ai dû refuser, uniquement parce que j'étais en plein tournage d'«Al Farouk». J'aurais aimé faire un bout de chemin avec lui sur un texte aussi fort que celui d'Ezzeddine Madani.
Mais j'ai quand même un projet théâtral : la reprise d'«El Awada» (L'orchestre) mise en scène par Fadhel Jaïbi et Fadhel Jaziri en 1989, avec les mêmes comédiens qui sont tous disponibles, sauf feu Ali Mosbah.
D'où vient cette idée de reprise?
Pourquoi pas? Cette pièce est on ne peut plus actuelle. Dans le temps, elle a eu beaucoup de succès mais elle n'a malheureusement pas fait carrière. Le CCIH peut collaborer dans la production. Je suis en pourparlers avec Jaziri et Habib Belhadi de Familia Production.
Et qu'en est-il de Fathi Heddaoui, le réalisateur?
Après le making off du feuilleton «Houdou nisbi» (Calme relatif) de Chawki Mejri que j'ai réalisé il y a plus d'un an pour le compte de Nessma TV, j'en ai fait un autre sur «Le royaume des fourmis», le long métrage du même réalisateur. Et là, je suis en plein travail sur un documentaire commandé par une chaîne de télévision arabe, autour de Soltane Bacha Al Atrach, la légende de la révolution syrienne de 1925.
C'est bien. Cela fait beaucoup de projets à la fois. Mais comment faites- vous pour gérer toutes ces casquettes, avec en plus celle de directeur du Centre culturel international de Hammamet?
Je vais devoir dormir 4 ou 5 heures seulement et consacrer le reste de la journée pour ce que j'ai à faire. Rien ne m'empêche de mener plusieurs projets en même temps, j'en ai l'habitude. C'est une question de gestion du temps.
Quels sont vos projets pour le CCIH?
Lui rendre ce rayonnement international pour lequel il a été créé. J'ai envie d'offrir au public la possibilité de voir le top de ce qui se fait en matière d'arts scéniques. De ramener en résidence les plus grands noms de la littérature, des arts plastiques et de la danse. De programmer des activités pour tout le long de l'année, en invitant les Hammamétois et les gens des villages avoisinants à y prendre part. Le Centre leur appartient autant qu'il nous appartient. Il n'est pas question de les exclure.
Quelles sont vos priorités?
Le Centre est un joyau mal entretenu. Il est presque en état de délabrement. Je vais commencer par le réaménagement des murs et l'entretien de ce magnifique jardin. La bonne nouvelle, c'est que le Centre a enfin un statut. L'actuel ministre de la Culture, M. Ezzeddine Bachaouch, a fini par convaincre les instances publiques d'accorder un statut au CCIH et à d'autres espaces culturels d'envergure et qui pourtant n'avaient aucune existence juridique à part le fait qu'ils soient la propriété de l'Etat.
Et maintenant qu'est devenu le Centre?
C'est devenu un EPNA (Etablissement public non administratif). Le ministre voulait qu'il soit doté du meilleur statut possible. Il a désormais une personnalité administrative autonome et il est indépendant au niveau de la gestion.
Vous avez, donc, carte blanche. Jusqu'à quel point êtes-vous libre de faire ce dont vous avez envie pour cet espace?
Je suis totalement libre. Mais je n'agis pas seul. J'ai déjà constitué un comité consultatif avec des personnes de différents domaines artistiques et culturels. Nous nous réunissons une fois par mois pour proposer des projets, les étudier et en discuter.
Qui sont ces personnes?
Noura Borsali, Asma Drissi et Lotfi Lamari, journalistes. Rachida Triki, universitaire. Farouk Ben Miled, architecte. Faïza Karoui, plasticienne galeriste. Anas Ghrab, musicologue et directeur du Centre de musique méditerranéenne, Ennejma Ezzahra. Sghaïer Ouled Ahmed, le poète, et Fadhel Jaziri, l'homme de théâtre. Je compte également solliciter des personnalités étrangères, célèbres dans le monde des arts et des lettres, pour créer un autre comité qui se réunira tous les six mois dans le but d'aider le Centre à s'ouvrir de nouveau aux compétences internationales. Maintenant que le CCIH jouit de nouvelles bases juridiques claires et solides, je peux impliquer toutes les institutions, tous les ministères et toutes les structures pour d'éventuels partenariats, coopérations et coproductions. Les projets auxquels j'ai pensé ne peuvent se réaliser sans aide extérieure. Sinon qui va redonner à ce jardin sa beauté réelle? Qui doit soutenir les activités quotidiennes et occasionnelles du centre? Avec quel budget? Quel matériel? Quel effectif? Le Centre a besoin de donner du sens au mot «International»; pour cela, il y a un énorme travail à faire au niveau des relations publiques.
Quels sont les projets qui vous tiennent le plus à cœur?
Il est urgent de régler, d'abord, ce problème d'infrastructure. Et puis, je suis en train d'étudier la possibilité de construire un théâtre couvert de 500 ou 600 places, pour que le Centre soit ouvert aux artistes et au public, en dehors de la saison estivale. Je projette également de créer un musée de théâtre national. Cela fait cent ans que le théâtre existe en Tunisie et nous n'avons rien en mémoire... Le troisième projet qui me tient à cœur est celui d'ouvrir largement la porte aux enfants et aux adolescents de la région. Ce seront les visiteurs de tous les jours. Ils verront du bon cinéma qui correspond à leur âge, participeront à des ateliers de différentes disciplines artistiques, et suivront des formations en matière de jardinage, d'informatique et de langues vivantes.
Pourquoi les langues vivantes?
L'apprentissage des langues étrangères permet une ouverture d'esprit, une flexibilité et une richesse culturelle. Tout comme l'art, cela évite la paresse pour inviter à la réflexion.
Et l'informatique?
C'est grâce aux nouvelles technologies que nos jeunes, que l'on jugeait paumés et déprimés, on su déjouer la censure pour inviter au soulèvement contre le dictateur. Tous les enfants doivent avoir la possibilité et le droit de toucher aux multimédias...Cela dit, nous ne sommes pas des donneurs de leçons, mais des donneurs de plaisir et nous serons accompagnés et soutenus par des spécialistes et des pédagogues.
Quels sont vos projets à court terme?
J'aimerais fêter le premier anniversaire de la révolution tunisienne. Mais avant cela, au mois de décembre 2011, nous fêterons le cinquantenaire du ministère tunisien de la Culture.
En quoi est-ce important de fêter le cinquantenaire du ministère de la Culture?
Notre ministère a été le premier dans le monde arabe et en Afrique. Il a été créé le 11 décembre 1961. C'était un signe de développement et de modernisme. Il a permis à beaucoup de gens, beaucoup d'espaces et beaucoup d'évènements d'exister. Remettre en question son fonctionnement n'exclut pas son importance.
Et qu'avez-vous prévu au programme?
J'ai prévu d'inviter tous les ministres qui sont passés par là et de les accueillir avec des petits spectacles. Le programme est en pleine élaboration, je vous tiendrais au courant.
Entre-temps, quelles sont les autres activités du centre?
Même si l'infrastructure est vétuste, le Centre continue à accueillir des expositions et notamment des artistes de la région, à organiser des rencontres et des conférences, à poursuivre le rendez-vous annuel de musique classique et à prêter l'espace aux cinéastes amateurs pour faire leurs stages annuels. Nous ne comptons nullement rompre avec les bonnes vieilles habitudes du CCIH. Ceci dit, je tiens à vous informer de la chose suivante : le Centre a une nouvelle vocation. En plus de son appellation initiale, nous avons ajouté : «Maison Méditerranéenne des Arts et de la Culture» par souci d'ouverture sur les pays et les compétences méditerranéennes.
Avez-vous déjà pensé au festival de l'été?
Ce qui est sûr, c'est qu'on ne manquera pas le rendez-vous. Mais comme je vous l'ai déjà dit, il y a des problèmes urgents à résoudre. Tout est à refaire : la scène, le câblage, l'électricité, les loges... D'ici l'été prochain, le théâtre de plein air sera, je l'espère, prêt à accueillir des spectacles, mais de grande qualité. Le festival commencera probablement plus tôt que d'habitude et se prolongera tant qu'il y aura du soleil.


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