Les proches des détenus impliqués dans les évènements de Kébili en septembre 2011, bloquent depuis trois jours les activités du Tribunal de première instance dans la région, a constaté hier le correspondant de TAP. Les familles revendiquent le réexamen de l'affaire et son transfert devant la justice civile, considérant que les «délits» d'inculpation ne doivent pas être jugés par la justice militaire. L'affaire avait été transférée jeudi dernier au Tribunal militaire. Deux détenus ont été relâchés et acquittés tandis que onze autres prévenus doivent comparaître devant le Tribunal militaire. Les sit-inneurs ont affirmé qu'ils ne s'attaqueront pas au siège du Tribunal de première instance ni aux agents qui y travaillent, indiquant qu'ils ont fait appel du jugement. Le procureur de la République de Kébili a indiqué au correspondant de TAP que le ministère public et les avocats des détenus ont interjeté appel du jugement et demandé le transfert de l'affaire devant un tribunal civil. Cette demande sera examinée lundi prochain par la cour d'appel de Gabès.