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Comment atteindre les objectifs fixés avec moins d'erreurs ?
Perspectives
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 04 - 2012

• La paix sociale et la stabilité politique demeurent des éléments déterminants dans la reprise soutenue de l'activité économique.
Les chefs d'entreprise fixent régulièrement, en collaboration avec leurs cadres chargés de la production, de la promotion et de la commercialisation, des objectifs trimestriels, semestriels et annuels à atteindre en mobilisant les moyens nécessaires en termes de ressources humaines et de fonds. Sauf cas de force majeure, chaque département est appelé à réaliser les objectifs escomptés conformément auxdits objectifs. En période normale, la marge d'erreur doit être minime afin de pouvoir planifier les actions pour la période à venir. Le chef d'entreprise se réunit avec les cadres de chaque département en vue de discuter les résultats enregistrés, les problèmes rencontrés et la possibilité d'améliorer à l'avenir les chiffres. Chaque partie est appelée à fournir des arguments et à définir une stratégie commerciale —par exemple— tenant compte de la conjoncture et des moyens disponibles.
L'essentiel est de trouver à la fin de la réunion un consensus entre le premier responsable de l'entreprise et les cadres chargés d'exécuter la stratégie, même si le débat prend parfois beaucoup de temps (plusieurs réunions sont prévues dans ce cas) car chacun défend sa thèse et ses convictions. Les problèmes qui se posent sont d'ordre conjoncturel et structurel. Endogènes ou exogènes, certains dysfonctionnements peuvent être résolus alors que d'autres ne sont pas maîtrisables car leurs effets proviennent de l'extérieur. Tous les cadres et agents de l'entreprise sont appelés, cependant, à travailler en symbiose afin de faire face, avec des chances de succès, à tout problème qui peut surgir et dont la solution est à leur portée.
Stimuler la productivité
Après la révolution du 14 janvier 2011, plusieurs entreprises n'ont pas pu réaliser leurs objectifs à cause des perturbations conjoncturelles aussi bien en interne qu'en externe. En effet, nombre d'employés n'ont pas pu rejoindre leurs postes suite à la dérive sécuritaire alors que les ports ont été parfois hors service et les routes barrées. Plus d'un chef d'entreprise a été obligé de revoir son chiffre d'affaires à la baisse suite à la diminution du rythme de la production et du retard de livraison des marchandises. Cette situation est, certes, non maîtrisable mais elle n'est que provisoire. Maintenant, le chef d'entreprise peut, après le retour progressif à la vie normale, stimuler la productivité afin de rattraper le temps perdu ou, du moins, revenir au rythme habituel de la production et de la commercialisation. Une telle reprise nécessite un coût à supporter par les entreprises où les employés demandent des augmentations salariales et des primes alors que les agents contractuels exigent la titularisation. Autant dire que pour répondre à toutes ces demandes, le chef d'entreprise doit investir, quitte à contracter un crédit ou à puiser dans ses fonds propres s'ils sont disponibles.
De nouveaux objectifs doivent donc être définis en révisant à la baisse les résultats fixés par le passé. Les chiffres relatifs à la production et à la commercialisation vont connaître certainement une diminution sensible en fin d'exercice, sans parler de l'accroissement de l'investissement en ressources humaines (augmentations salariales, intéressements divers et titularisations), ce qui risque de mettre le budget de l'entreprise dans un état critique. Mais à terme, la situation devrait s'améliorer pour reprendre avec les résultats positifs. Encore faut-il que tous les employés se mettent au travail pour pouvoir sauver les postes d'emploi déjà existants et en créer d'autres. Le chef d'entreprise doit bénéficier d'un cadre favorable pour la croissance et éventuellement l'investissement matériel en mobilisant de nouveaux fonds. L'effectif de l'entreprise —toutes catégories confondues— a une part importante dans la réussite de la relance.
S'agissant des problèmes structurels et auxquels l'entreprise fait face depuis des années, ils ont trait, entre autres, aux procédures administratives —qui seront simplifiées selon le nouveau programme gouvernemental— et à l'état de l'infrastructure dans certaines régions où l'absence d'équipements collectifs est presque totale. L'entreprise qui a réalisé sa mise à niveau en renouvelant le matériel et les machines de production et en faisant profiter le personnel de sessions de formation continue, a l'ambition d'améliorer son positionnement aussi bien sur le marché local que sur le marché extérieur. L'environnement des affaires doit impérativement être amélioré au plus vite afin de pouvoir travailler dans un cadre favorable et stimulant avec l'implication de toutes les parties prenantes.
La paix sociale et la stabilité politique demeurent également des éléments déterminants dans la reprise des activités à un rythme soutenu. Le contrat social prévu dans ce cadre peut constituer un axe fondamental pour que la relance de la vie économique sur tout le territoire, y compris dans les régions intérieures où plusieurs projets n'ont pas pu démarrer pour diverses considérations conjoncturelles et structurelles.
Une fois la situation est stabilisée à moyen et long terme, la planification au niveau de l'entreprise sera plus aisée et le chef d'entreprise pourra avec ses proches collaborateurs fixer des objectifs ambitieux en réduisant la marge d'erreur. Le plus dur pour une entreprise est, en effet, de se voir contrainte à chaque fois de revoir ses objectifs et sa stratégie en se contentant de chiffres médiocres.


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