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Les nichâns de la fierté
Repères
Publié dans La Presse de Tunisie le 30 - 04 - 2012

La Tunisie de la première moitié du XIXe siècle n'était pas une nation baignant dans un grand bonheur, loin de là!
Un pays si petit, si pauvre, faisant face à une suprématie européenne de plus en plus menaçante, surtout après la colonisation du grand voisin de l'Ouest.
Ce petit bout de terre, Etat-Nation plusieurs fois millénaire, a de tous temps affirmé son autonomie vis-à-vis de ses suzerins : hier, l'empire abasside et dans les temps modernes la Sublime Porte.
C'est en ces grands moments d'incertitude que Mustapha Pacha Bey, qui a régné entre 1835 et 1837, a créé les premières décorations tunisiennes.
Ainsi, la iyâla (province) de Tunis était la première des provinces de l'empire ottoman à instituer ses propres décorations.
Le tout premier nichaân a été baptisé El-Iftikhar qu'on pouvait traduire par «fierté», vraisemblablement pour marquer le caractère ostentatoire et national de cette création.
Son fils et successeur, Ahmed Pacha Ie,a maintenu cette tradition en créant en 1840 le nichân Addam, (décoration du sang) ou ordre du sang.
Si le Iftikhar était conçu pour honorer les dignitaires tunisiens et étrangers, le Dam était réservé à la famille régnante.
Son cousin Mohamed Sadok (1859-1882) n'a pas, lui non plus, failli à cette coutume. Il a institué, en 1860, le nichân Ahd al-Aman (pacte fondamental) pour immortaliser certainement ce pacte signé par son frère M'hamed en 1857.
Le Ahd al-Aman est considéré comme la première déclaration des Droits de l'homme dans un pays musulman.
Le même Sadok a créé une autre décoration appelée nichân Al-Ahd al-Mourassaa' en 1874.
La période des réformes constitutionnelles est bien révolue et Sadok a, semble-t-il, voulu récompenser par cette décoration ceux qui ont été les plus empressés à le servir ainsi que la dynastie husseïnite qu'il représentait.
Les temps sont devenus encore plus durs pour la Tunisie qui allait tomber sous la domination étrangère quelques années plus tard, en 1881.
Néanmoins, les symboles de la souverainté tunisienne en la personne du monarque et des distinctions, qu'il attribuait au nom du «Royaume de Tunis», sont restés jusqu'à l'Indépendance en 1956. Tout juste après l'abolition de la monarchie en 1957, le terme persan de nichân a été supprimé et remplacé par le mot arabe wicèm.
Le pays est entré dans une nouvelle ère, mais les souvenirs de la facha (insigne) n'ont pas disparu pour autant.
Source principale : Mohamed-El Aziz Ben Achour : «Les décorations tunisiennes à l'époque husseïnite»


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