«La Tunisie est en mesure de créer, si la logistique est appliquée dans les règles de l'art, plus de 200 mille emplois directs d'ici 2016», a affirmé Khaled Neji, président de l'Association tunisienne de la Supply Chain et de la logistique (Aslog) en se référant à une étude réalisée par la Banque mondiale. Le responsable, qui intervenait, hier, à une rencontre d'information sur son association, a critiqué l'absence d'une unité centrale en Tunisie qui se charge des activités de la logistique, appelant, à ce propos, à la création d'une instance regroupant tous les intervenants dans ce secteur (Transport, commerce, TIC, environnement). La logistique est, en fait, l'ensemble des actions qui permettent de gérer des flux physiques d'un organisme, dans le but de fournir aux clients et aux fournisseurs les produits dont ils ont besoin (biens, services ou marchandises). D'aprè Mondher Nefzi, vice président de l'Aslog, la Tunisie est encore «peu performante en matière de logistique». En 2010, elle a été classée, par la Banque mondiale (BM) au 61e rang en la matière, sur un total de 155 pays.