Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a indiqué que la commission des droits et libertés avait organisé une séance consacrée à l'examen des moyens de développement du système carcéral et de réinsertion en Tunisie. Les députés ont également discuté du projet de loi sur l'organisation des associations, appelant à accélérer son examen et décidant de poursuivre les auditions à ce sujet. La situation carcérale tunisienne a été abordée, indique le communiqué, avec un appel à privilégier des peines alternatives telles que le travail d'intérêt général, les amendes ou la surveillance électronique, considérées comme essentielles pour désengorger les prisons, améliorer les conditions de détention et limiter la récidive, notamment pour les délits mineurs.
Les députés ont souligné l'importance de ces peines alternatives pour favoriser la réinsertion sociale et la réhabilitation. Ils ont décidé d'auditionner les parties concernées afin de mieux cerner les enjeux de la réforme carcérale.