Les projets d'amendements des statuts proposés mettent fin à des méthodes personnifiés et caduques. Révision en profondeur en attendant les élections. Au milieu de cette intense tourmente dans laquelle vit le CA depuis un bon moment, il y a une lueur d'espoir qui brille. En dépit de tout ce qui se passe et de tout ce qui s'est passé, le club espère toujours repartir du bon pied. On ne parle pas des performances de l'équipe de football (c'est une autre paire de manches), mais du statut et de la gestion d'un CA qui clame un changement. Il y a des points-clef que tous ceux qui gravitent autour du CA cautionnent : • L'assemblée extraordinaire du 11 mai a été un tournant dans l'histoire du club. En approuvant les conditions d'éligibilité et en refusant toute forme de manipulation des anciens présidents, une page a été tournée à jamais, a priori. Reste alors de trouver de nouveaux statuts vu que les anciens sont rejetés. • Le comité directeur de Jamel Atrous, contesté par une énorme frange du public, n'a plus d'autre choix que de préparer la transition. Son échec est quelque chose de clair et net. • Le problème du CA durant ces dernières décennies (à part quelques mandats) est d'ordre administratif. La manière de gérer le club et de planifier son vécu et son avenir doivent changer pour plus d'efficacité et de bon sens. Structures indépendantes Les adhérents qui vont se présenter ce vendredi (le nombre est encore indéterminé) doivent voter par oui ou par non le projet des statuts du CA proposé. Une commission présidée par Lotfi Ezzahi a préparé des textes dont l'objectif est de restaurer les outils de gestion du club. Qu'est-ce qu'on propose alors? • Le bureau directeur, qui va être élu, va être un organe de gestion courante avec un mandat de 2 ans. • Il y aura une structure indépendante de contrôle qui veillera sur l'audit et sur le contrôle des états financiers (le commissaire aux comptes ne sera plus désigné par le bureau directeur en exercice). • Il y aura un organe chargé des adhérents et des assemblées générales. Ce sera une sorte de commission indépendante des élections qui veillera sur tous les aspects liés aux procédures des assemblées. Ces trois structures n'auront pas à interférer l'une dans l'autre. Ce n'est pas tout, on propose un conseil de discipline formé de 5 membres (4 juristes et un ancien joueur). Sans oublier le fameux comité de soutien qui devrait prendre la place de l'«arrogant» comité des sages qui a tellement nui à l'image du CA. Ça ne va pas être un club fermé, mais au contraire ouvert aux anciens dirigeants, aux cadres, aux experts et aux hommes d'affaires qui veulent aider au développement du CA. Ce comité viendrait au secours du club pour le financement des projets d'investissement (infrastructures, recrutements...) du CA. Chaque membre doit placer 1.000 dinars pour en faire partie. Cette nouvelle configuration devrait trancher avec les aberrations du passé : si c'est approuvé, les élections du 16 juin seront historiques. Plus que les hommes et les noms, c'est le cadre de travail et les outils de gestion qui vont aider le CA à en finir avec une gestion personnifiée et au gré des alliances et des sympathies. On attend de voir des lendemains meilleurs.