La Ligue tunisienne des droits de l'Homme (Ltdh) a exprimé, lundi, «sa vive inquiétude» face à la montée «d'une violence orchestrée» contre les biens et les individus. La Ltdh dénonce les violences enregistrées à Sidi Bouzid, Gafsa, Kairouan, Sousse et Le Kef affirmant que la spirale de la violence a atteint un seuil alarmant samedi dernier à Jendouba avec l'attaque menée «par des groupes de salafistes hors la loi» qui ont incendié des postes de police et l'attaque d'établissements de souveraineté, précise la Ligue. Un appel a été lancé aux autorités pour assumer leurs responsabilités afin de circonscrire la violence salafiste, poursuivre les auteurs de ces actes et ouvrir une enquête en vue de dévoiler les parties qui manipulent ces groupes appelant à l'application de la loi pour protéger le pays face à la spirale de la violence.