Bernard Casoni et Mohamed Mekacher reprennent avec les nouveaux et les revenants de blessure, en attendant les titulaires. Après une première et petite prise de contact il y a deux semaines, Bernard Casoni (de retour hier en Tunisie) entame ce soir le travail avec le CA. Casoni et son adjoint Mohamed Mekacher entameront ensemble donc le travail à partir de 21h30 au Parc A pour un nouveau cycle. Le duo a collaboré ensemble cette dernière semaine pour établir un programme copieux et chargé. Ce qui est sûr, c'est que Casoni et Mekacher vont commencer avec un groupe de joueurs formé des nouvelles recrues ainsi que des revenants de blessure. Et le reste des joueurs? Les «titulaires» et les internationaux sont au repos et reprendront du service le 2 août prochain. Ceci en attendant le fameux tri. Qui restera, qui partira? C'est à Casoni de voir et tout ce qui a été dit à propos de ce tri relève de l'intox. Nous sommes d'accord pour dire qu'il y a plein de joueurs qui manquent de qualité et de caractère et qui ne méritent pas d'endosser le maillot «rouge et blanc». Mais c'est au Français et à son staff de trancher, ce qui pourrait réserver des surprises. Et bien des noms qu'on croyait «brûlés» faute de consistance auraient plu à Casoni. Après l'élimination en coupe de la CAF, le nouvel entraîneur du CA commence à zéro. Il a tout le temps et probablement tous les moyens pour rebâtir une nouvelle équipe qui fera oublier les déboires des deux dernières années. Mouihbi : nouveau contrat Quid du cas Mouihbi? Ce joueur est un véritable casse-tête pour le CA. Joueur de talent il y a 4 ans, avec un énorme poids dans le jeu clubiste, il a fini par tomber dans un long passage à vide. Blessures redondantes, caprices infinis et absence totale des terrains, Mouihbi a continué de percevoir de gros revenus. Et maintenant? Mouihbi dispose d'un contrat délivré par le comité de Jamel Atrous. Un contrat miné puisqu'il offre les mêmes avantages qu'avant. Malgré l'intérêt de Casoni, les dirigeants clubistes veulent négocier avec Mouihbi sans reconnaître le contrat qu'il a entre les mains. Autrement dit, Slim Riahi et son comité n'ont pas changé leur devise : contrat de trois ans sans clause libératoire et les avantages qui vont avec le potentiel actuel de Mouihbi. Affaire à suivre.