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Les impacts négatifs du coût des produits fourragers
Secteur de l'élevage
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 10 - 2012

Créer une entreprise dans le domaine de l'élevage ne semble plus rentable de nos jours, compte tenu de plusieurs problématiques qui ont leur impact négatif sur la rentabilité. En effet, les prix élevés des fourrages ne permettent pas aux producteurs de réaliser des chiffres d'affaires suffisants pour se développer et pérenniser leurs activités. Une grande partie de ces produits est importée dans la mesure où la production locale est insuffisante.
Les superficies et la production fourragère ont connu au cours de la dernière décennie une fluctuation imputée essentiellement aux conditions climatiques et au rendement faible. En effet, le niveau actuel de la production des cultures fourragères est considéré par le ministère de l'Agriculture comme en deçà des attentes lors d'un séminaire sur la sécurité alimentaire animale, organisé récemment par l'Union tunisienne de l'Agriculture et de la Pêche en collaboration avec le Groupement interprofessionnel des viandes rouges et du lait. La production ne permet donc pas de couvrir les besoins alimentaires du bétail.
Déséquilibre entre l'offre et la demande
Ainsi, les superficies réservées aux cultures fourragères – y compris les semences – sont estimées à près de 330 mille hectares dont près de 70 mille en irrigué. Les aliments composés locaux ne permettent la couverture que de 20% des besoins du bétail dans le meilleur des cas. Annuellement, des quantités d'orge fourrager sont importées en vue de satisfaire les besoins. Ces quantités connaissent un accroissement sensible lors des saisons de sécheresse. A titre d'exemple, la production locale des aliments composés pour le bétail a été de l'ordre de 1,6 million de tonnes au cours de l'année dernière, ce qui couvre 23% de l'ensemble des besoins du bétail.
Le marché mondial dans le domaine des fourrages a connu depuis 2006 une flambée des prix, notamment en ce qui concerne les céréales et les matières premières qui s'ajoutent au coût du transport terrestre qui ont connu à leur tour une hausse sans précédent. Plusieurs éléments défavorables ont rendu l'achat de ces fourrages coûteux, en l'occurrence la sécheresse dans les pays producteurs, l'augmentation de la demande et de la consommation dans certains pays comme la Chine et l'Inde, les utilisations industrielles de cette matière et la production du biocarburant... Cela a eu pour conséquence un déséquilibre entre l'offre et la demande.
Pour maîtriser la situation et éviter les perturbations au niveau des producteurs des produits fourragers — notamment au niveau des éleveurs —, des dispositions ont été prises dont l'exonération ou la réduction des taxes imposées à l'importation de certains produits fourragers en première phase. En deuxième phase, la taxe à la valeur ajoutée est supprimée au niveau de l'industrialisation des produits composés, et ce, depuis le mois de février 2011.
Les professionnels et les spécialistes proposent d'établir une carte d'élevage des vaches laitières compte tenu des spécificités des régions. Une stratégie de développement de la production fourragère doit être mise en place dans les meilleurs délais en prenant en considération les différentes contraintes. Il est urgent, de même, de valoriser davantage les produits fourragers verts et de développer les aliments composés en renforçant le contrôle au niveau de la production et du circuit de distribution. Ce contrôle doit concerner aussi le marché parallèle.
Plusieurs études et recherches ont été effectuées par le passé mais n'ont pas été exploitées. D'où la nécessité d'utiliser ces travaux scientifiques susceptibles de fournir des solutions à certains problèmes qui se posent actuellement. La mise en place d'une commission nationale de l'alimentation animale présidée par l'Utap et regroupant les différentes parties prenantes est devenu nécessaire pour examiner les contraintes et promouvoir le secteur.


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