Kouki, dos au mur, devrait sacrifier le 4-4-2 pour le 4-2-3-1 Le triple nul blanc concédé par le CA en ce début de championnat n'a pas l'air de passer inaperçu. Au CA de Slim Riahi, l'argent n'a pas fait le bonheur et les milliards jetés ici et là n'ont rien donné : au contraire, la manière de jouer et les résultats sont loin du standing d'un club qui a tant fait vibrer les stades. Est-ce un problème d'entraîneur seulement ? On ne le pense pas. C'est un tout. De mauvais choix techniques, une anarchie administrative qui dure depuis longtemps et surtout des joueurs peu convaincants dans un système de jeu biaisé et pas percutant. Nabil Kouki sait très bien qu'un autre résultat nul ou une défaite le mettront sur un siège éjectable. Tout l'entourage de l'équipe est dos au mur avec l'obligation de marquer et de grignoter les trois points de la victoire. C'est probablement le match le plus difficile à préparer en ce début de saison avec à la clé une préparation mentale spéciale. Acculés et pris en otage par les critiques qui fusent de partout, les joueurs de Kouki savent bien qu'on ne leur pardonnera plus d'erreur. Zitouni revient Partout dans les championnats huppés, jouer l'attaque ne veut plus dire jouer avec deux avants-centres ou deux milieux offensifs ensemble. C'est révolu, mais pas pour Nabil Kouki qui pense qu'en jouant les cartes Djabou, Haddad, Kasdaoui et Max, son équipe fera trembler les filets. Au contraire, le CA n'a pas marqué le moindre but, faute d'animation offensive. Pour le match de l'ASM, les Clubistes vont jouer plus sur les couloirs et chercher les diviations de Max en faveur de Haddad et Djabou. Ça va être un module en 4-2-3-1 avec Hedhli, Haddad et Djabou qui joueront directement pour chercher les duels et le danger. Lamouchia va devoir respirer enfin avec Zitouni qui retrouvera le poste de second pivot. Alors va-t-on voir un Djabou décisif? C'est qu'en attaque les indicateurs sont au rouge. Contrairement à la défense qui tien très bon. Souissi, Ifa, Yaâkoubi, Haddadi et Dekhili seront maintenus à leurs postes. Le bout du tunnel, enfin?