Le directeur exécutif sortant du CA profite-t-il d'une situation quelque peu confuse pour en tirer avantage ? Au CA, le directeur exécutif sortant, Christophe Maillol, avait antérieurement menacé de se montrer virulent si son employeur ne s'acquittait pas de ses émoluments envers lui. Il faut dire que beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis que le bureau directeur lui a signifié qu'il ne faisait plus partie de l'équipe administrative. Depuis, au «bon samaritain» d'enchaîner avec des attaques aussi virulentes les unes que les autres. Il n'est pas ici question de juger de la véracité des dires (ou des pics) lancés par l'ex-expert en management du CA. Mais de retracer l'historique des tweets (via twitter) d'un responsable de club qui a fait fi du devoir de réserve propre à sa fonction (confidentialité). Christophe contre-attaque Un directeur exécutif (en poste ou partant) ne peut en aucun cas faire de sa fonction l'instrument d'une propagande quelconque (ou campagne diffamatoire), surtout quand ces déclarations tendent à prendre un poids particulier du fait de son ex-statut au Club Africain. Christophe Maillol, puisque c'est de lui qu'il s'agit, dégaine à tout-va sur les réseaux sociaux et enchaîne les attaques à demi-mots. Il fut un temps où Maillol ne tarissait pas d'éloges à propos du CA, le club qui lui a donné l'occasion de rebondir. Jugez-en vous-même: «Sincèrement très heureux !! Un grand club ! Une grande famille !!! Des supporters fantastiques ! Au Club Africain pour la victoire ! Pour toute la grande famille rouge et blanc, un grand respect». Souvenez-vous l'été dernier avec des déclarations de bonnes intentions et le début d'une lune de miel qui a finalement tourné au vinaigre. Et à Maillol de hausser le ton par la suite et de revenir à la charge mais en opérant un virage à 360° : «Quand les brebis enragent, elles sont pires que les loups», a affirmé le Français en novembre pour enchaîner par la suite avec un non moins cinglant : «Ce soir, début des hostilités ! Chacun doit prendre certaines responsabilités !» Quelle mouche l'a donc piqué pour s'exprimer de la sorte sachant qu'il a été mis fin à ses fonctions? Et pourquoi Monsieur Maillol n'a t-il pas tout balancé avant et qu'il a attendu tout ce temps pour se répandre... A l'en croire, il ne risque pas de s'arrêter en si... mauvais chemin, comme en atteste le contenu de cette déclaration: «Comment Hidoussi , Kouki et Koubaâ peuvent-ils apprendre le football à un grand monsieur du football, Monsieur Bassem Mehri». Et à cet apôtre de la concorde sportive d'enfoncer le clou : «A maintenant les incompétents notoires, le faux recruteur, l'invisible et incompétent secrétaire général... trop d'incompétents proches de vous! Une dernière chose...le projet d'achat du stade c'est moi et pas vous !! Je garde les mails à votre disposition et sur beaucoup d'autre chose...Une dépêche qui annonce la démission de monsieur Bassem Mehri? Si c'est vrai, désolé mais je vais intervenir. C'est une honte». Voilà quelqu'un à qui son éviction a fait carrément... tourner la tête !