L'expérience française sera analysée et suivie sans pour autant verser dans le conformisme plan-plan. La relance et la mise en place d'une nouvelle structure au niveau de la direction technique s'inscrivent dans le droit fil des exigences de la nouvelle étape du tennis de table tunisien. Une étape qui aurait besoin de toute évidence d'un modèle sportif innovant et adapté aux évolutions des temps modernes. L'exemple français interpelle les esprits. Les entraîneurs et les techniciens le réclament. Les joueurs en espèrent. L'expérience française sera analysée et suivie sans pour autant verser dans le conformisme plan-plan. L'on parle de plus en plus d'un système qui pourrait favoriser la formation accélérée des entraîneurs et des cadres techniques. Il faut dire que cela ne doit pas seulement être l'affaire de la fédération. Les clubs ont aussi leur mot à dire dans ce genre d'opération destinée forcément à donner un nouveau souffle à ce sport. De toutes les façons, les temps ont changé. Certainement plus vite qu'on ne le pensait et le tennis de table doit acquérir une vraie philosophie et une structure stable, avec un système clairement défini et un style qui soit assumé par tous. Autrement dit, il ne peut plus être privé de l'équilibre et de la justesse souhaités, de la solidité nécessaire, de la force mentale indispensable et désirée dans les grands rendez-vous, et surtout de la continuité dans les réformes. Justement et à propos de réformes, l'on parle de plus en plus de la réhabilitation sportive au niveau des maisons des jeunes. Il fut un temps où suite à une décision ministérielle, l'on avait curieusement interdit la pratique du sport dans ces espaces, tout en les réservant exclusivement aux activités culturelles. L'on sait que certaines maisons des jeunes, que ce soit dans le Grand-Tunis ou à l'intérieur du pays, étaient essentiellement connues pour la pratique du tennis de table. Certains clubs portaient même les noms des maisons des jeunes qui leur ouvraient leurs portes pour les entraînements et aussi pour la compétition. Cette traversée du désert sportive dans ces lieux de rencontres et d'épanouissement a eu des effets néfastes sur le sport tunisien et notamment certaines disciplines, à l'instar du tennis de table. On essaie aujourd'hui de rectifier le tir. Tant qu'il est encore temps et avant qu'il ne soit trop tard. Car certaines maisons des jeunes ont perdu leur charme. Plus encore, elles se sont même démarquées de leur vocation initiale. Entraîneur national : la piste chinoise Pour des raisons de disponibilité, étant donné que les entraîneurs contactés étaient engagés dans différents clubs et équipes nationales, sans compter la réticence de la part du ministère, la fédération a décidé de changer son cap d'orientation concernant le recrutement du nouveau sélectionneur. La piste de la Biélorussie est ainsi abandonnée après plusieurs tentatives qui n'ont pas été à la fin concluantes. La fédération et la direction technique pensent d'ores et déjà entamer de nouvelles investigations qui seront cette fois tournées vers la Chine. Vaste opération de sensibilisation L'une des étapes les plus importantes de la relance du tennis de table et de sa promotion est la sensibilisation à la pratique de cette discipline. La nouvelle n'a pas manqué de retenir l'attention et d'enthousiasmer. De leur propre initiative, certains clubs dans différentes régions ont manifesté le désir d'organiser des journées de formation et de sensibilisation. Ils ont à cette effet requis l'aide et l'assistance de la fédération qui n'a pas manqué, du reste, de répondre présent. Ainsi des journées destinées à la promotion du tennis de table auront lieu à Médenine, Testour et Borj Amri.