Concernant l'article publié dans votre journal La Presse intitulé «Une guerre civile sur fond de corruption et de propagande politique» qui a porté atteinte à ma personne en tant qu'enseignante en s'appuyant sur des accusations non fondées allant jusqu'à l'agression verbale, j'estime que j'ai le droit d'y répondre sachant que j'ai décidé de porter plainte contre tous ceux qui ont participé à cette diffamation qui a touché à ma dignité : 1) A prime abord, prétendre que j'étais R.C.D. est la pire insulte qu'on pourrait me faire. En effet, tous, et essentiellement ceux qui ont incité ces deux élèves à proférer ces injures, savent très bien que mes positions étaient toujours radicalement opposées à celles du R.C.D. et ses dérivés. Et cette accusation a suscité la moquerie de tous ceux qui me connaissent. 2) En second lieu, m'accuser d'avoir invité des «barbus» pour apprendre aux élèves la bonne conduite est vraiment mensonger, ridicule et incrédule. En outre, cela prouve que celui qui l'a dit ne fait que répéter les mensonges dictées par ceux qui le manipulent et qui sont impliqués dans la corruption au sein du lycée. 3) En plus, prétendre que j'ai affiché des photos personnelles dans la cour du lycée n'est que hallucination d'une âme malade car je suis bien apte à faire la part des choses, distinguer entre sanctionner des élèves fautifs et les diffamer. 4) Prétendre que je manipule les élèves à des fins politiques au sein de l'établissement scolaire est une accusation erronée, fabriquée par ceux qui exercent la politisation dans l'établissement scolaire. Je dois signaler que la matière que j'enseigne (éducation civique) a un rapport très étroit et très intime avec la politique, mais je m'abstiens de mêler les objectifs pédagogiques et les objectifs politiques dans une perspective de neutralité et d'objectivité. En fait, les anciens et les nouveaux élèves reconnaissent ma neutralité qui se justifie par mon respect à leur esprit qui doit se développer progressivement et de façon autonome. Nul ne peut nier que je n'ai jamais exercé une «dictature intellectuelle» sur mes élèves. 5) Réduire l'affaire du lycée à un problème personnel n'a qu'un seul objectif, c'est la banaliser et cacher les motifs réels de l'anarchie et la dépravation qui y règnent depuis 2008. Enfin, cette prétention de me considérer comme ennemie des élèves de la section «informatique» n'est que puérilité, d'ailleurs, le prétexte du directeur qui explique que «cette section semble gêner certains professeurs en raison de l'importance du coefficient du module informatique, soit 6 contre des coefficients nettement inférieurs pour les autres matières», dissimule les vraies causes du problème. Pour ce qui est de ses déclarations vaniteuses concernant son parrainage de la section «informatique», nous savons tous que toutes les décisions concernant la création ou le développement d'une section reviennent au ministère et non à une initiative personnelle. En plus, celui qui se targue de la création des laboratoires ultra-modernes et des salles d'informatique très bien équipées, pourquoi se trouve-t-il incapable d'équiper simplement les salles de classe. Le reste des propos (des deux élèves et du directeur) paraît tellement méprisable et débile qu'il ne mérite pas une réponse. Mais pour l'agression verbale et les accusations touchant à ma dignité, je tiens à porter plainte auprès de la justice pour qu'elle dise son dernier mot.