Ils étaient tout près de la victoire. Et s'ils n'ont pas gagné, c'est en partie de leur faute Stade olympique de Radès. Temps gris. Public nombreux. Pelouse en bon état. CA et CSS font match nul 1-1 (mi-temps 0-1). Buts de Monser (37') pour le CSS et de Djabou (66' s.p.) pour le CA. Arbitrage de M. Makrem Laguem CA : Dkhili, Agrebi, Haddadi, Ifa, Yaâcoubi, Baratli, Lamouchia (Tka), Haddad (Jaziri), Djabou, Hedhli (Jodel), Kasdaoui CSS : Jéridi, Youssoufou, Maâloul, Ben Salah, Boulaâbi, Ndong, Sassi, Monser (Salhi), Challouf (H. Louati), Idrissa (I. Louati), Ben Youssef Avertissements : Kasdaoui (CA), Ben Salah et Sassi (CSS) Buts : 37' : une bévue monumentale de Ifa permet à Idrissa de servir Monser en retrait qui marque à ras de terre. 66' : Djabou égalise sur penalty. Occasions : 20' : la reprise de Ferjani Sassi, suite à un corner de Maâloul, est molle et Dkhili bloque la balle sur la ligne de but. 29' : le coup de tête de Ifa après un corner de Djabou passe légèrement à côté des buts de Jéridi. 31' : Hedhli sert Kasdaoui en profondeur. Le tir de ce dernier est difficilement détourné en corner par le gardien sfaxien. 34' : bien servi par Haddad, Kasdaoui voit son tir croisé effleurer le poteau de Jéridi et sortir. 58' : Jéridi s'interpose de justesse devant Djabou et efface un but certain suite à une ouverture de Baratli. 79' : Ben Youssef rate l'occasion, son tir ayant été détourné au dernier moment par Yaâcoubi et a failli prendre Dkhili à contrepied. 90'+1 : Ben Youssef s'échappe et tire seul face à Dkhili. Le gardien sauve en corner des pieds. Sur la remise en jeu, Boulaâbi rate le but de la tête. Meilleur joueur : En dépit du match nul, l'arrière du Club Africain Mohamed Ali Yaâcoubi a été le meilleur sur le terrain. Il a su s'interposer aux assauts des attaquants sfaxiens et notamment à Fakhreddine Ben Youssef, le joueur le plus dangereux sur les contres. Yaâcoubi confirme de plus en plus qu'il est le meilleur défenseur de son équipe. L'arbitre : Alors là, Makrem Laguem en a fait voir de toutes les couleurs aux joueurs du CSS en les privant d'un penalty suite à une main de Bilel Ifa en pleine surface. L'homme en noir a aussi toléré le jeu dur et aurait pu se mettre en difficulté. Pourtant, sa prestation en première mi-temps n'était pas si mauvaise que cela. Après le repos, il est rentré dans les petits calculs. Note du match : 5/10 Curiosité du match : Le Club Africain a enfin réussi à marquer son premier but au play-off après 246 minutes de jeu. Il était temps, mais le CA n'a pas gagné. Le match : Club Africain et Club Sfaxien nous ont franchement habitués à mieux. Ce classique de notre championnat n'a pas beaucoup tenu ses promesses, au niveau de la qualité du jeu cela s'entend. Puisqu'au niveau des occasions, il s'est avéré que le CSS a beaucoup souffert de l'absence de son buteur fétiche, Khénissi, blessé. Nous nous imaginons ce que ce joueur aurait pu occasionner comme dégâts à la défense clubiste s'il avait été de la partie. Revenons au Club Africain. Faouzi Benzarti a recomposé son onze rentrant en alignant l'Agérien Lamouchia à la récupération avec Baratli à la place de Zitouni suspendu. Si Lamouchia n'a pas déçu et a souvent poussé ses coéquipiers à aller de l'avant, c'est la défense clubiste qui donne des soucis. L'arrière-garde n'est plus un gage de sécurité et tout le danger vient du flanc gauche où Haddadi, une fois monté en attaque, a tendance à oublier de se replacer à la perte de la balle. D'ailleurs, le but du CSS en est la parfaite illustration. Ne parlons pas de l'attaque. Le Club Africain n'a pas les moyens de jouer en profondeur malgré la présence de Djabou et tout le cœur de Kasdaoui. Ce n'est pas suffisant pour que les Clubistes trouvent le chemin des filets. Il y a aussi le volet physique. Hier, et lors du dernier quart d'heure, le Club Africain a connu des sueurs froides et aurait pu faire naufrage n'eût été la présence de Yaâcoubi et de Dkhili aidés, il est vrai, par le manque de lucidité des attaquants sfaxiens. Faouzi Benzarti et ses troupes n'arrivent pas à décoller et s'estiment heureux d'avoir récolté un point dans ce match. Beaucoup de choses restent à faire au Club Africain. CSS: la faute aux attaquants Que dire alors du CSS. L'équipe de Krol pratique un football agréable et est peut être la plus complète des quatre en lice pour le titre. Mais le tort des Sfaxiens est de ne pas savoir gagner. Ils ont bien raté le coche, hier, et deux points précieux. Le CSS était admirable d'aisance et aurait pu tuer le match lors du dernier quart d'heure. Ben Youssef, essentiellement, n'a pas été lucide face aux buts de Dkhili. Les camarades de Jéridi peuvent faire mal à toutes les défenses. Ils ont certainement dû regretter l'absence de Khénissi. Avec lui, les choses auraient certainement connu une autre issue. Les Sfaxiens n'ont plus qu'à serrer leurs rangs s'ils veulent refaire le terrain perdu et jouer les premiers rôles jusqu'à la fin du parcours.