C'est le 8e titre du CSS déjà sacré en 1969, 1971, 1978, 1981, 1983, 1995 et 2005 Temps ensoleillé. Public nombreux, terrain en mauvais état. CSS-CA : 2-1 (mi-temps 1-1). Arbitrage de Nasrallah Jaouadi, assisté par Majed R'houma et Mohamed Beïtouta. Buts de Boulaâbi (44') et Salhi (58'), pour le CSS et de Jodel Dousso (42') pour le CA. CSS : Jridi, Yussofo, Maâloul, Boulaâbi, Ben Salah, Sassi, N'dong, Chellouf (Salhi 51', puis Khnissi 70'), H. Louati (Dergaâ 79'), Ben Youssef, Kouatyé. CA : Dkhili, Agrebi (Doraï 56'), Haddadi, Yaâcoubi, Tka, Zitouni, Ziadi, Haddad, Lamouchia, Dousso, Jaziri. Avertissements : Borhane Doraï (CA) a été le seul joueur qui a écopé d'un avertissement au cours du match. Occasions : 8', action dangereuse menée par Idrissa, Louati intercepte son service en profondeur, évite le gardien et tire de peu à côté. 9', Chellouf lui aussi rate l'opportunité d'ouvrir le score en mettant de peu à côté un service de Ben Youssef. 29', Ben Salah intercepte la balle sur un corner de Louati et tire à côté. 49', Ferjani Sassi réussit à effectuer un slalom au milieu de la défense adverse avant de tirer à côté des bois de Dkhili. 61', Ben Youssef met Maâloul en bonne position de conclure, mais le tir de ce dernier rate de peu les bois adverses. Buts : 42', sur une action de la gauche menée par Jaziri, Boulaâbi rate la balle procurant l'occasion à Jodel Doussou de tromper de près le gardien Jridi. 45', corner pour le CSS, consécutif à une action de la droite de Ben Youssef. La balle bottée par H. Louati a été reprise de la tête par Boulaâbi dans les filets de Dkhili. 58', Salhi réussit à donner l'avantage aux siens, juste sept minutes après son entrée à la place de Chellouf. L'action du but a été l'œuvre de Houssem Louati qui a effectué un excellent travail d'approche avant de servir son coéquipier Salhi, lequel, d'un tir en diagonale, trompe le gardien Dkhili. C'est le but qui a offert le titre au CSS. Meilleur joueur : Le milieu axial du CSS Ferjani Sassi a conféré au jeu des siens une plus grande complémentarité en assurant la liaison entre la défense et l'attaque. C'est lui qui a donné un rythme à l'équipe qui a permis aux siens de faire le break. C'est le métronome du CSS, étant souvent derrière toutes les passes décisives. L'arbitre : Maher Harrabi n'a pas eu de difficultés pour mener à bon port un match de cette envergure. A son actif une présence constante auprès de la balle, la correction des joueurs sur le terrain l'a énormément aidé dans sa tâche. Note du match : 7/10 Curiosité du match Le public sfaxien, venu en grand nombre, a conféré une ambiance joviale au match. Il a été aussi d'un grand apport aux siens pour contrôler souvent le jeu et surtout surmonter la période difficile qu'ils avaient traversée, suite à l'avantage pris par les visiteurs entre la 42e et la 45e minute. Le match : L'importance de l'enjeu a grandement pesé sur le mental comme sur les jambes des deux équipes. Les premières actions d'envergure ont été certes effectuées par les «Noir et Blanc». Mais, ces derniers ont manqué de précision et de force, comme en témoignent les occasions propices de scorer qui se sont présentées à Houssem Louati (8') à Chellouf (9'), puis à Ben Salah sur corner de Louati (12'). Ensuite trois occasions ratées de si peu en un laps de temps si court, les répercussions se sont fait sentir aussitôt sur le rendement de l'ensemble, d'autant que les visiteurs se sont montrés tout de suite après beaucoup plus percutants dans leurs manœuvres, Jaziri et Dousso ont beaucoup pesé par leurs incursions balle au pied, sur la défense sfaxienne, laquelle n'a pu éviter le pire, suite à une incursion rapidement menée par Ziadi. Le tir du n°9 clubiste prit à contre-pied le gardien Rami Jridi. Menés au score, les «Noir et Blanc» se sont repris aussitôt, obligeant leurs vis-à-vis de nouveau à se cantonner en défense. Les manœuvres se sont succédé. Sur l'une d'elles la balle est déviée en corner in extremis par Yaâcoubi. Le corner qui s'en est suivi a été repris imparablement de la tête par Bassem Boulaâbi dans les filets du gardien Dkhili (44'). La seconde mi-temps a vu aussi les locaux prendre dès le début l'initiative des opérations, leur jeu basé sur un 4-2-3-1 élastique leur a permis de dominer leurs vis-à-vis. Et c'est le rentrant Taoufik Salhi, incorporé à la place de Chellouf, qui a réussi à donner l'avantage, sept minutes après sa rentrée. Précisément à la 58e minute du jeu. La partie ne connaît pas de changement par la suite. Les joueurs de part et d'autre ont plutôt mis toutes leurs potentialités sur la moitié du terrain, avec souvent des tirs sans grande précision des 18 mètres. Et c'est dans une ambiance feérique que l'arbitre du match siffla la fin du jeu. Joueurs comme entraîneur ont été portés en triomphe par les foules de supporters qui ont envahi le terrain. Sfax a d'ailleurs vécu hier soir un des moments les plus fantastiques de son histoire, suite au triomphe magistral de ses favoris dans cette épreuve si rocambolesque, après huit ans de disette.