Une initiative sociale visant à faire bénéficier les chauffeurs de taxi d'un régime d'assurance-maladie complémentaire a été lancée hier, à Tunis, à l'initiative de la société « Libya Oil Tunisie » et l'Association mutuelle des chauffeurs de taxis. Des propriétaires de taxis individuels, collectifs et de louages étaient nombreux à assister à la journée d'information et de sensibilisation tenue sur cette initiative qui s'inscrit dans le cadre d'une convention de partenariat et de soutien conclue sur 5 ans, le 25 avril dernier, entre « Libya Oil Tunisia » et l'Association mutuelle des chauffeurs de taxis. Selon les données présentées à cette occasion, les professionnels de la route voulant bénéficier du régime d'assurance-maladie complémentaire(services non couverts par la Caisse nationale d'assurance-maladie), qui assure une gratuité totale de soins pour les propriétaires de taxis et leurs familles, sont invités à utiliser la carte de paiement O'Card de «Libya Oil ». Cette carte qui sera mise à leur disposition par la Mutuelle au moment de l'adhésion à ce régime, offre à ses utilisateurs une palette de produits pétroliers et de services grâce au réseau de stations-services de la compagnie qui compte environ 180 stations. Le directeur général de la société « Libya Oil Tunisie », Yousef Elhemmali a rappelé que la convention de coopération conclue entre les deux parties a pour objectif de soutenir des programmes sociaux différents et de trouver des solutions à même d'améliorer les conditions sociales des propriétaires de taxis membres de la Mutuelle. Concernant la revendication des professionnels relative au rééchelonnement des dettes des professionnels auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et la déduction des pénalités de retard, le ministre des Affaires sociales, Khalil Zaouia, a promis d'examiner cette possibilité, ajoutant que le ministère est ouvert à toute solutions à même de permettre la déduction ou la suppression de ces dettes. Selon des témoignages recueillis par la TAP, la plupart des chauffeurs de taxis se plaignent de l'accroissement de leurs charges financières à la suite du remboursement du prêt de l'acquisition du véhicule, la hausse du prix du carburant et le paiement des taxes d'assurance, au point où bon nombre d'entre eux sont incapables de payer leurs cotisations à la Caisse nationale de la sécurité sociale (Cnss).