Le secrétaire d'Etat chargé de l'agriculture, Habib Jomli, a déclaré, hier, que le gouvernement œuvre à réorganiser et à contrôler les circuits de distribution pour se passer définitivement des points de vente «du producteur au consommateur». Il a ajouté à La Kasbah, lors de la réunion périodique avec la presse, que ces points ont contribué à la réduction des prix, notamment ceux des viandes rouges et des légumes. «Par rapport aux prix de gros et de détail au marché de gros de Ben Arous, les prix au point de vente de Moncef Bey sont réduits de 28% pour les légumes, de 22% pour les fruits et de 8% pour les volailles», a-t-il précisé. Toutefois, les 21 points de vente du producteur au consommateur du pays, malgré leur apport, font face à des problèmes liés, d'après le secrétaire d'Etat, à la faiblesse de l'approvisionnement en quantités suffisantes, notamment de légumes et de fruits et sont encore petits de taille et peu nombreux par rapport à la population. Ces points de vente constituent, pourtant, «un mécanisme efficace» pour faire face à la hausse des prix et lutter contre la contrebande et le monopole, estime M. Jomli.