La présidence du gouvernement a fermement dénoncé, hier, l'agression physique et verbale du ministre de la Culture, Mehdi Mabrouk, par l'acteur et réalisateur Nasreddine Shili lors de la commémoration, vendredi, à Tunis du quarantième jour de l'artiste Azzouz Chennaoui. «La présidence du gouvernement exprime son entière solidarité avec le ministre de la Culture et condamne fermement toutes pratiques qui reflètent une mentalité criminelle et d'exclusion contraire à la démocratie», lit-on dans un communiqué publié par la présidence du gouvernement. La présidence du gouvernement réaffirme «son refus catégorique» de tels actes de provocation et condamne «toute partie usant de la violence pour porter atteinte aux institutions de l'Etat et à ses symboles, mettant en danger la vie et la réputation des gens», précise la même source. Ces dangereux agissements «sont l'aboutissement naturel de la campagne de dénigrement de l'Etat, de ses institutions et de ses symboles», ajoute le communiqué. La présidence du gouvernement a aussi lancé un appel à toutes les parties, et particulièrement les intellectuels, «à assumer leurs responsabilités, à refuser les appels à la haine et à la violence et à protéger la Tunisie des dérapages», assurant que ces agressions «n'empêcheront pas le gouvernement de poursuivre son action en toute responsabilité et engagement».