Un seul critère dans le choix du lutteur tunisien: la performance La performance est l'objectif principal de la Tunisie à l'occasion du championnat du monde qui aura lieu au cours de ce mois en Hongrie. Un événement de taille pour la lutte tunisienne dont le parcours a enregistré une nette amélioration ces derniers temps. Cela s'est notamment traduit dans le rendement des lutteurs, mais aussi des lutteuses, capables désormais de répondre aux exigences du haut niveau. L'évolution des sélections tunisiennes à travers les différentes catégories a incité le staff technique, ainsi que le bureau fédéral, à donner la priorité aux lutteurs capables de donner des résultats. L'objectif fixé pour ce championnat du monde est le top 8, c'est-à-dire ne pas se classer au-dessous de la huitième place.Cette exigence a engendré l'embarras du choix concernant les lutteurs capables de répondre aux aspirations fixées. Les éliminatoires ont permis de retenir un seul lutteur. Celui dont les résultats le placent en position de faire une bonne prestation dans cette échéance mondiale. Il s'agit de Radhouène Chebbi (120 kg) dont les dernières performances lui ont permis de figurer en tête de liste.Le temps de la participation pour la participation est bien révolu. On ne va plus au championnat du monde pour faire de la simple figuration. Autant en avoir les moyens et les arguments nécessaires pour s'identifier aux objectifs tracés. Les mêmes critères ont été adoptés pour les féminines. Seules deux lutteuses ont été retenues pour ce championnat du monde. Il s'agit de Hela Raouabi et Marwa Ameri. En stage de longue durée en Suède, elles se déplaceront aujourd'hui en Hongrie pour boucler la dernière phase de préparation. Dans le même ordre d'idée, la date du départ de Radhouène Chebbi en Hongrie a été fixée au 14 septembre. Il sera encadré par le directeur technique Amor Bach Hamba, alors que Zouhaïer Sghaier dirigera la sélection féminine. D'après le staff technique, la réduction du nombre de lutteurs pouvant prendre part à ce championnat du monde s'inscrit dans la nouvelle stratégie adoptée avec l'accord des différentes parties prenantes : fédération, clubs et, bien entendu, lutteurs et lutteuses. L'on est tous unanimes sur la nécessité d'accéder à un palier supérieur. Plus encore: la performance est désormais le seul critère dans le choix des athlètes. Le championnat du monde n'est que le début. Le plus important est à venir...