OPPO Reno14 F 5G , partenaire idéal des fêtes avec avec son apparence éblouissante et sa puissante imagerie flash IA    Comment le SMU Startup Fest propulse les jeunes startups de l'idée au marché    Vous voulez obtenir un prêt en Tunisie ? Voici tout ce qu'il faut savoir    Météo en Tunisie : ciel clair, températures entre 29 et 34 degrés    Enfance en danger : 25000 signalements de menace par an    De Douza Douza à Jey Men Rif : Balti fait résonner Hammamet    Plastique : Démêler le vrai du faux à l'ouverture des négociations du traité mondial à Genève    Fort rebond pour Essoukna au premier semestre 2025    Un million de Tunisiens vivent dans des quartiers anarchiques, selon Saber Jlassi    Education : des ambitions présidentielles face à une machine grippée    Des ministères plus réactifs que d'autres à la communication du président de la République    Gouvernorat de Tunis : un plan d'action pour éradiquer les points noirs    Mohamed Rabhi met en garde contre l'eau vendue en citerne : risques sanitaires élevés    Mohamed Kilani publie « L'Etat d'exception et le régime autocratique absolu »    Visa USA : une caution financière de 15 000 dollars pour certains pays    Huawei Cloud : permettre à la région Northern Africa de faire un bond vers l'intelligence grâce à une IA inclusive    Un séisme de magnitude 5,7 secoue le sud de l'Iran    Sami Ben Saidane : hausse de 10% des prix de la Omra    La police municipale dresse le bilan de ses dernières interventions    Jeux africains scolaires : la Tunisie brille avec 155 médailles, dont 34 en or    Vers une plateforme nationale pour optimiser les greffes d'organes    Place Garibaldi et rue Victor Hugo : Sousse repense son centre-ville avec le projet Femmedina    La révolution de correction de l'école au centre culturel : Saïed veut une pensée libre et créative dès l'enfance    Israël : Netanyahu envisage une occupation totale de Gaza, selon des fuites    Japon : alerte volcanique relevée au mont Kusatsu-Shirane    Photo du jour - Ahmed Jaouadi, le repos du guerrier    Fin du sit-in devant l'ambassade américaine à Tunis    À quelques jours de l'ultimatum, Trump déploie ses sous-marins et envoie son émissaire à Moscou    Tunisie : 84 % de la dette extérieure couverte par le tourisme, affirme le ministre    Soupçons de manipulation de l'orientation universitaire : le service des crimes informatiques chargé de l'enquête    Ahmed Jaouadi champion du monde à nouveau à Singapour dans la catégorie 1500 m NL (vidéo)    La Nuit des Chefs au Festival Carthage 2025 : la magie de la musique classique a fait vibrer les cœurs    JCC 2025 : hommage posthume à l'artiste libanais Ziad Rahbani    Températures en baisse aujourd'hui, forte chaleur attendue en fin de semaine    Supercoupe : Maher Kanzari salue un titre mérité malgré des lacunes à corriger    Robyn Bennett enflamme Hammamet dans une soirée entre jazz, soul et humanité    Chantal Goya enchante Carthage avec son univers féerique    Supercoupe de Tunisie – EST-ST (1-0) : Le métier des «Sang et Or»    Ahmed Jaouadi, Abir Moussi, Brahim Boudebala…Les 5 infos du week-end    Moez Echargui remporte le tournoi de Porto    Fierté tunisienne : Jaouadi champion du monde !    Au Tribunal administratif de Tunis    Najet Brahmi - La loi n°2025/14 portant réforme de quelques articles du code pénal: Jeu et enjeux?    Lotfi Bouchnak au festival Hammamet : Tarab et musique populaire avec l'icône de la musique arabe    Ces réfugiés espagnols en Tunisie très peu connus    « Transculturalisme et francophonie » de Hédi Bouraoui : la quintessence d'une vie    Le Quai d'Orsay parle enfin de «terrorisme israélien»    Mohammed VI appelle à un dialogue franc avec l'Algérie    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Guerre de lectures autour d'une feuille de route
La crise vue par les partis du centre
Publié dans La Presse de Tunisie le 24 - 09 - 2013

Au moment où l'on croyait voir enfin le bout du tunnel, voilà donc que résonnent à nouveau les tambours de la guerre... Mais la situation est complexe. La Troïka répète à qui veut l'entendre qu'elle accepte la feuille de route du Quartet permettant de sortir de la crise. Mais son «acceptation» n'est pas acceptée. Plus que cela : elle suscite la colère aussi bien des partis qui appellent au départ du gouvernement que des organisations composant le Quartet. La raison ? Derrière l'effet d'annonce du «oui», il y a une contre-proposition qui peut très bien être comprise comme un «non»...
La réponse d'Ennahdha oscille du oui au non, et cela est considéré par beaucoup comme une énième tentative de gagner du temps pour la poursuite d'une politique de nominations... Mais le parti majoritaire de la Troïka cherche la contre-attaque. Dans une conférence de presse tenue hier, par trois de ses figures éminentes, Ennahdha enfonce le clou et laisse entendre que ses adversaires ne veulent pas le dialogue, que leur souci est d'imposer leurs conditions...
En d'autres termes, nous serions en présence de deux lectures de la proposition du Quartet : une lecture littéraliste qui insiste sur l'acceptation préalable des détails de la feuille de route comme point de départ du dialogue, et une lecture qui s'autorise des modifications au niveau des points de détail au nom d'une approche qui se déclare plus «globale»...
Que pense-t-on d'une telle situation du côté des partis du centre qui, par tradition ou par essence, se tiennent éloignés de la surenchère rhétorique ?
Pour Mohamed Bennour, porte-parole d'Ettakatol, il faudrait dépasser «l'étude du texte» et passer à la «discussion directe»... Discussion dont, dit-il, les effets seraient bénéfiques pour la Tunisie. Le membre d'Ettakatol, et donc de la Troïka, en appelle au sens du compromis dont il rappelle habilement qu'il fut la marque distinctive de Bourguiba... «Aujourd'hui, dans l'opposition, même Caïd Essebsi est pris à partie par les siens quand il reprend à son compte cette dimension de l'approche bourguibienne : on le lui reproche !» Selon lui, il n'y a guère d'anguille sous roche à redouter : «En 10 jours, on peut boucler la Constitution si les experts se mettent de la partie et travaillent d'arrache-pied. Puis on entame le vote à marche forcée... Aussitôt, le gouvernement peut démissionner...» Bref, il faudrait une «politique productive» : une politique qui rompe avec les attitudes qui «génèrent l'immobilisme»...
Changement de ton du côté d'Al Joumhouri. Bien qu'au centre, ce dernier parti, membre du Front du salut, ne renonce pas complètement à son style : «Je ne l'espère pas, mais nous risquons d'aller vers l'affrontement», confie Issam Chebbi, lui aussi porte-parole... «Ennahdha a eu jusque-là une politique que les Tunisiens ne comprenaient pas. Aujourd'hui, elle parle une langue que les Tunisiens ne comprennent pas...» Pour l'élu d'Al Joumhouri, la position d'Ennahdha à l'égard de la feuille de route est, au-delà des déclarations, celle d'un «refus catégorique» : «Si Ennahdha est de bonne foi, qu'elle signe la feuille de route du Quartet et, dès demain, nous entamons le dialogue... Mais la vérité est qu'elle veut gagner du temps.»
Issam Chebbi rappelle que le document du Quartet a entraîné des concessions de part et d'autre. Y compris donc du Front du salut qui a dû renoncer à l'exigence de la démission immédiate du gouvernement, en la remplaçant par une démission au bout de trois semaines... Autrement dit : voilà maintenant qu'il faudrait se soumettre à d'autres exigences, comme celle de la démission du gouvernement après, et seulement après l'adoption de la Constitution !
Le retour à la «discussion directe» qui semble avoir les faveurs du parti Ettakatol ? Non, l'expérience a montré que cette option est synonyme de négociations interminables, fait valoir Issam Chebbi, qui rappelle que le précédent dialogue autour du changement de gouvernement avait duré quelque 6 mois : du congrès d'Ennahdha en juillet 2012 à la fin du mois de février...
En somme, on reviendrait donc à la position dure développée par Ali Laârayedh dans son récent discours... C'est aussi le sentiment du secrétaire général de l'Alliance démocratique, Mohamed Hamdi : «La contre-proposition d'Ennahdha rejoint le discours de Laârayedh... C'est une manœuvre et un gaspillage de temps !»


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.