La confrontation armée a eu lieu dans la cité où on a découvert, il y a quelques mois, l'existence de 25 kalachnikovs Dans la nuit de vendredi à samedi, Mourad Gharsalli, un des terroristes qui avait, selon des séquences vidéo, tragiquement malmené les dépouilles des martyrs de l'Armée nationale, a fait l'objet d'une traque de la part des militaires et des forces de sécurité. Selon un habitant informé de la ville, l'homme a été attaqué par les forces de l'ordre alors qu'il rendait visite à sa famille domiciliée à la cité El-Karma, zone limitrophe du Djebel Essalloum. La riposte de ce dernier a donné lieu à un échange de tirs, vu que le terroriste était accompagné d'autres jihadistes. Arrestation et aveux Selon la même source, cette embuscade lui a été posée suite à l'arrestation, vendredi, d'un suspect qui a avoué son appartenance au groupe terroriste de Chaâmbi. Cet homme a révélé aux forces de l'ordre la présence de trois jihadistes dans la demeure des parents de Mourad Gharsalli, principal accusé dans l'assassinat d'Anis Jelassi, adjudant de la Garde nationale. Du coup, les unités des forces de sécurité et de l'Armée nationale ont encerclé les lieux et un face-à-face s'est déclenché. Selon le même témoin, des traces de sang ont été repérées dans la zone de l'échange de tirs. Mais l'on ne sait toujours pas si c'est le terroriste qui a été blessé ou si c'est son épouse qui l'accompagnait pendant l'échange de tirs. Notre interlocuteur a également indiqué que des opérations de ratissage ont été menées dans les cités El-Karma et Ezzouhour jusqu'à Djebel Essalloum, suite à cette opération. Un lien éloquent S'exprimant sur le même sujet, une autre source nous a confié qu'un cousin de Mourad Gharsalli a contacté la radio Chaâmbi FM demandant à passer sur antenne pour dénoncer les descentes policières dont font objet les maisons des proches du terroriste. Le cousin en question a encore affirmé que Gharsalli se trouvait actuellement en Libye, et que ses proches n'ont rien à voir avec ses agissements et refusent de payer le tribut de ses forfaits. Partant d'un « constat minutieux », le même témoin pense que ceux qui agissent de temps à autre pour mener des opérations terroristes seraient issus de cellules dormantes éparpillées ici et là, à travers certains quartiers. Il précise que la confrontation armée dont il est question a eu lieu dans la cité où on a découvert, il y a quelques mois, 25 kalachnikovs appartenant au terroriste abattu lors des évènements de Bir Ali Ben Khelifa en 2011.