Slovènes et Américains chercheront, tout à l'heure, à confirmer leur bonne entame de mondial Dans les compétitions de grande envergure, à l'instar de la Coupe du monde, il y a toujours des équipes qui se présentent comme des outsiders et qui créent la surprise en stoppant un favori de la compétition. C'est le cas des Etats-Unis, accrocheurs du cousin anglo-saxon lors du match inaugural. Et comme au pays de l'Oncle Sam, on ne fait pas les choses à moitié, quand on s'investit, quelle que soit la discipline sportive, on veut réussir. En effet, pour les "Yankees", se lancer dans une rencontre sportive est synonyme de défendre les couleurs nationales avec panache. Cela s'est déjà vérifié en 1994, lorsque les Etats-Unis ont organisé pour la première fois de leur histoire la Coupe du monde de football, créant de toutes pièces une sélection nationale pour la circonstance. Se qualifiant pour la phase finale de l'édition 2010, ils ont fait de leur participation au Mondial africain, une affaire de prestige. Et comme quand on est américain, on aime épater et rappeler au monde que c'est des USA qu'il s'agit. En tenant en échec les Anglais, fondateurs du sport roi, Tim Howard et ses camarades ont d'ores et déjà marqué les esprits. Présentant un football de belle facture, les Américains ont allié la manière au résultat, réussissant à stopper net des Anglais, pourtant favoris, sur le papier. Opposition inédite Avec les disciples du nouveau monde, il semble qu'on n'est pas au bout de nos surprises. Ils seront confrontés (lors d'une affiche inédite) aux Slovènes pour le compte de la deuxième journée du groupe C. Ces derniers ont réussi leur entrée en matière en s'imposant face aux "Fennecs". Une victoire en match inaugural et c'est le billet pour les huitièmes de finale qui pointe à l'horizon. Les Slovènes, au jeu très tactique, se présentent comme un adversaire redoutable pour les Américains. Une équipe qui ne se lasse pas de pousser son jeu jusqu'à ce qu'elle mette le ballon dans les filets. Les descendants de l'ex-Yougoslavie savent qu'une victoire cet après-midi les propulserait en huitièmes, sans même attendre la troisième journée. La confiance règne Les Slovènes comme les Américains s'affrontent tout à l'heure avec le sentiment du devoir accompli lors de leur première sortie. Il s'agit maintenant de confirmer avec à la clé une qualification en vue. Dans les deux camps, la confiance est de mise : "Désormais, nous savons que nous sommes capables de mettre la pression sur nos adversaires.", déclare Robert Koren, le capitaine slovène. Chez les "Stars and Stripes", le ton est similaire : "Quand vous voyez que le vestiaire est déçu après le match contre l'Angleterre, ça en dit long sur notre performance", affirme Landon Donovan, le joker de la sélection américaine sur le site de la Fifa. Avec un moral au beau fixe, Slovènes et Américains chercheront tout à l'heure à confirmer ce qu'ils ont déjà entrepris dans ce mondial.