Depuis toujours, la rue Omar-Ibn-Abdelaziz respirait calme et quiétude. Quoi de plus normal pour une rue située dans l'un des fleurons de nos cités résidentielles, en l'occurrence Mutuelleville. Mais voilà que l'ouverture incongrue d'une gargote (sic), «ciblant» commercialement les élèves du lycée Mendès-France, a transformé cet havre de paix en lieu de rendez-vous tumultueux et tapageurs des lycéens qui viennent en masse, matin et après-midi, s'approvisionner en casse-croûte et boissons qu'ils consomment en pleine rue, sur les trottoirs des résidences alentour, créant des attroupements cacophoniques : on discute à très haute voix, on crie à tue-tête, on lance des grossièretés, on tague les murs, on s'y adosse en groupes et en couples… et nous en passons. Mais pour les riverains importunés et excédés, pour le moins, c'est désormais l'enfer: ce ne sont plus que désagréments, tracas et insécurité. A bout de nerfs et de patience, devenus nostalgiques du temps où leur quartier se distinguait par la sérénité et la sécurité, ils se demandent, et c'est leur droit, quand donc mettra-t-on fin à leur calvaire? Et ils ont raison, car est-il normal de permettre à de tels commerces d'avoir pignon sur rue dans nos quartiers résidentiels? O. et F.B. (Mutuelleville-Tunis)